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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Analyse comparative des indicateurs de développement agroalimentaire en Afrique Sub-Saharienne , - QUEBEC (CANADA) : UNIVERSITE LAVAL, CENTRE SAHEL, 1995/02, 25 P.
"Depuis une vingtaine d'années, les théories, les études, les projets et les institutions vouées à l'intégration des femmes au développement (IFD) se sont multipliés. Les femmes ont été observées, interrogées, on a mesuré leurs comportements et on a dirigé vers elles de multiples interventions ayant pour nom le développement. Les femmes y ont-elles gagné ? N'avons-nous pas plutôt constitué un domaine de savoir/pouvoir à partir duquel se réalise une nouvelle gestion sociale des femmes qui suppose la mise en place de nouveaux rapports de pouvoir au sein desquels certaines femmes, expertes du développement, occupent une place privilégiée ?" (Résumé de l'éditeur)
"Ce texte remet en cause l'idée, souvent véhiculée, d'un facteur de succès spécifique à l'Asie et d'un facteur d'échec spécifique à l'Afrique." En particulier, en terme d'exportations, l'Asie est souvent citée comme un exemple de succès et l'Afrique comme un exemple de médiocrité. La présente étude vise à comparer, de manière systématique, les impacts des stratégies de développement et de commerce agricoles sur la croissance économique de ces deux continents.
Ce dossier met en évidence "le manque de ressources humaines formées et de moyens techniques dont disposent les équipes nationales. Cela conduit à l'importance des interventions extérieures dans la prise de décision des pays du Sud et à un manque de concertation entre les divers intervenants. Les études prospectives constituent l'étape préalable essentielle de cette approche qui vise à l'élaboration de politiques et à la mise en place de programmes qui sont issus d'une réflexion nationale, et de ce fait, mieux adaptés aux besoins réels des populations."
"Les politiques et les programmes d'élevage au Niger sont encore un domaine trop peu connu du système agro-alimentaire. Les politiques et les programmes d'élevage sont évoqués à travers une approche historique qui distingue trois périodes : la période coloniale jusqu'en 1960, depuis l'indépendance jusqu'en 1974 et de 1974 jusqu'à nos jours. Pour bien comprendre cette évolution, on ne saurait se passer de faire un rappel sur les principales données de l'élevage au Niger et aussi des traits dominants des systèmes traditionnels d'élevage et d'agriculture antérieurs à la colonisation."
L'écologie est porteuse d'une nouvelle culture. Elle peut être aussi porteuse d'une nouvelle vision et conscience du monde.
Au cours des vingt dernières années, la situation alimentaire des pays ouest-africains s'est détériorée. D'une part, les besoins alimentaires ont cru beaucoup plus rapidement que la production alimentaire. D'autre part, on observe une transformation des habitudes alimentaires qui se traduit par une demande croissante de blé et surtout de riz qui, à défaut de production locale suffisante, doit être satisfaite par des importations.
Depuis quelques décennies, les mutations profondes du Sahel sur les plans socio-économique et culturel exigent des individus des efforts d'adaptation continus. L'alphabétisation et l'instruction sont devenues fondamentales. L'analphabétisme est un des principaux handicaps qui nuisent au processus d'adaptation des paysans et des paysannes sahéliens au monde moderne dans lequel le langage écrit prend de plus en plus de place. Cette révolution technologique rend nécessaire la formation continue.
De manière générale, on observe dans la plaine du Manghradié une perte de contrôle des paysans sur leurs activités agricoles, phénomène lié à la diminution des superficies disponibles dues aux faibles précipitations de ces 20 dernières années. Or, il semble que ce soit les femmes qui assurent une grande partie du fardeau de cette crise. L'accomplissement des tâches ménagères demande plus de temps, la participation des femmes à l'approvisionnement en grain s'ajoute au travail supplémentaire de même que la nécessité de mener des activités génératrices de revenus.
Dans le contexte actuel, le secteur informel est un régulateur de la crise. Il témoigne de grandes capacités d'ingéniosité et d'adaptation dans de nombreux cas. Il constitue un préalable à l'efficience des grandes unités compte tenu de sa productivité. Il n'est cependant pas évident qu'il constitue un modèle alternatif face à la construction d'un système industriel efficient.
La sécurité alimentaire demeure le pivot de la stratégie africaine de développement à court terme. Elle est basée sur la production vivrière locale, sur un soutien plus efficace à la petite paysannerie masculine et féminine, et enfin sur les réformes du secteur rural en faveur de l'emploi.
Les O.N.G. ne doivent pas faire écran entre les paysans et les organismes nationaux et tout projet d'O.N.G. doit comporter une composante formation.
Dès le lendemain de leur indépendance la plupart des pays économiquement moins développés se sont dotés d'instruments en vue d'assurer la planification de leurs politiques agricole et agroalimentaire. Qu'ils soient hérités des anciens systèmes coloniaux ou qu'ils aient adopté d'autres outils d'élaboration de leurs politiques, il serait dangereux de penser une stratégie alimentaire en dehors des systèmes existants.
