Détail d'une collection
Documents disponibles dans la collection (19)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Capitaux monétaires et sécurisation des moyens de vie au sein des migrations burinabe-ivoiriennes : problématique et stratégie de recherche CALKINS, Peter, - QUEBEC (CANADA) : UNIVERSITE LAVAL, CENTRE SAHEL, 1996/03, 81 P.
"Six mutations profondes contribuent à l'intensification de la migration entre pays enclavés et côtiers d'Afrique occidentale : de sévères problèmes environnementaux, une explosion démographique, une insécurité alimentaire croissante, un déséquilibre technologique, une pénurie d'entrepreneurs et un retour au pluralisme politique. L'axe burkinabè-ivoirien est de loin le plus important en Afrique, avec 14 fois plus de migrants que l'axe Ghana-Nigeria. Du point de vue économique, l'aspect le plus tangible et important de la migration est la circulation des capitaux. L'axe burkinabè-ivoirien est là aussi le plus important en Afrique de l'Ouest. Ces capitaux influencent et sont influencés par le système foncier, la technologie, l'habitat, la production, l'épargne et l'investissement, le marché du travail, la consommation, la santé, les rapports hommes-femmes, ainsi que la situation politique." (Résumé de l'auteur).
L'auteur analyse la "réussite" des entreprises du secteur informel en Afrique. Il explique cette réussite par une meilleure adéquation entre l'économique et le social. Pour ce faire, il recourt aussi bien aux mécanismes d'analyse économique qu'à l'anthropologie ou la sociologie. Après une réflexion sur le don ou le marché en Afrique, ce texte tente de mettre en relief le comportement d'un entrepreneur. Ceci l'amène à reconsidérer les préoccupations sociales au sein des décisions économiques et à se demander si l'Afrique ne pourrait pas constituer un modèle pour les chercheurs occidentaux.
Cette étude "cherche à faire état de la diversité des activités économiques des femmes sahéliennes afin de proposer quelques hypothèses concernant l'impact des programmes visant à favoriser l'entrepreneuriat". Elle s'appuie "sur une revue de la documentation écrite et une enquête sur le terrain qui permettent de faire le parallèle entre l'information fournie par les documents et le vécu réel des entrepreneures sahéliennes".
Après une présentation sommaire des définitions de la "femme entrepreneure" sahélienne à partir de diverses sources, les auteurs passent en revue la littérature existante dans ce domaine en présentant des résumés critiques de la trentaine de titres repérés et selon trois sous-thèmes :
- les activités des femmes entrepreneures au Sahel
- les contraintes auxquelles elles doivent faire face
- l'impact du développement de l'entrepreneuriat féminin.
La dernière partie présente des cas d'entrepreneuriat féminin au Burkina Faso en insistant sur les blocages auxquels ces femmes ont à faire face et sur les moyens qu'elles utilisent pour les surmonter.
Dans le cadre du développement du Sahel, l'attention des chercheurs s'est progressivement portée vers l'étude du système de commercialisation des produits agricoles. Après avoir présenté les principaux outils d'analyse économique de ce système, l'auteur étudie les rôles respectifs du secteur privé et de l'Etat.
La stratégie de développement du Burkina Faso vise la satisfaction des besoins essentiels en comptant sur les forces de sa population. D'où pèse un poids sur les populations comme acteur de leur propre développement.
Rien ne prouve que les Africains manquent d'esprit d'entreprise ou soient incapables d'exploiter des créneaux quand ils sont à leur portée.
Cette étude présente d'abord des théories du pouvoir permettant d'identifier les différentes possibilités stratégiques que les femmes pourraient utiliser pour accéder à davantage de pouvoir. Puis elle propose un réaménagement des stratégies du développement international au Sahel qui permettrait de mieux déterminer les priorités à adopter pour soutenir les Sahéliennes en fonction de leur contexte de vie.
Les membres des associations féminines mettent en commun leurs ressources (savoir, expérience, énergie, argent) pour satisfaire des besoins essentiels. En effet, les activités des groupes de recherche autant que celles des associations de promotion féminine sont dirigées vers les femmes des milieux défavorisés. Les associations sont responsables de tout une série d'activités qui se déploient à l'intérieur de la sphère domestique ou de la sphère informelle : initiation à une technologie adaptée (généralement des moulins à mil et des foyers améliorés), activités d'alphabétisation auxquelles s'ajoutent des séances d'éducation sanitaire.
Le développement d'unités de transformation "intermédiaires" permettrait de concevoir des projets de taille villageoise ou régionale. Elles sont plus homogènes avec des structures paysannes, plus à même d'être assimilées, financées et gérées par elles. Elles pourront alors contribuer à réduire le fossé qui n'arrête pas de grandir entre un développement industriel polarisé et une masse de petits producteurs marginalisés.
Durant ces 17 dernières années, plusieurs enquêtes se sont succédé ; tous les pays africains - sauf le Tchad - ont maintenant exécuté au moins un recensement de leur population. De nombreux pays ont procédé à des enquêtes permettant de mieux connaître les paramètres démographiques.
Les gouvernements accordent très peu d'attention au secteur informel. Il n'y a pas de politique précise pour les petites entreprises. Celles-ci ne retiennent l'attention que dans la mesure où le pouvoir public veut s'assurer que leur évolution n'empiètera pas sur les intérêts des entreprises modernes étrangères, et ces dernières restent les grandes favorisées par diverses exceptions fiscales et autres avantages sur le plan des investissements.
La famine n'est pas due à la sécheresse mais au fait que la paysannerie a été constament négligée sinon exploitée par les actions et les politiques gouvernementales. Les leaders africains ont la plupart du temps été plus sensibles à la voix des villes, à celle de la fonction publique et des militaires plutôt qu'à celle des agriculteurs.
Les gouvernements doivent amener les hommes d'affaires à une prise de décision basée sur les rendements à long terme, au lieu de leur imposer les contraintes d'un marché intérieur protégé ou de multiples taxes. Les réformes exigent d'abord la mise en place d'infrastructures facilitant l'accès au crédit, aux matières premières, au personnel qualifié, à la technologie, et aux connaissances en gestion, sans compter une nécessaire capacité d'entreprendre.
L'obsession technologique caractérise le discours des pratiques de développement, ce qui renvoie à la question : quelle est la nature exacte de "l'amélioration" visée ?
