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Auteur Isabelle GRANGERET-OWONA |
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[texte imprimé]La fin des rentiers GRANGERET-OWONA, Isabelle, JANIN, Pierre ; ALARY, Véronique - PARIS : KARTHALA, 2000/02, P. 41-109
Le colonialisme a imposé aux petits paysans camerounais la culture des plantes tropicales dont les métropoles avaient besoin. Les petites plantations de café et de cacao rendaient aussi solvables des consommateurs potentiels de produits industrialisés. Les moyens de transport furent développés selon ces choix d'exportation. Négligeant l'agriculture de subsistance, la modernisation (intrants, etc.) fut appliquée aux cultures d'exportation. Ce système connut son apogée dans les années 1950-1980 et permit à l'État camerounais de ponctionner massivement le monde agricole pour reproduire le régime. Et le Cameroun ne s'est pas développé au contraire : le secteur moderne a régressé depuis 1970, les réserves accumulées dans les caisses étant utilisées par le régime-État pour une "politique généralisée de distribution de l'enveloppe". L'absence de groupe de pression paysan n'a pas permis de faire obstacle à cette politique et les petits planteurs sont de plus en plus démunis et vulnérables.
Titre : La fin des rentiers Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle GRANGERET-OWONA ; Pierre JANIN ; Véronique ALARY Editeur : PARIS : KARTHALA Année de publication : 2000/02 Collection : ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT, ISSN 1158-3649 Importance : P. 41-109 Note générale : Dossier extrait de "Le désarroi camerounais" comprenant trois chapitres : "La fertilité des terres bamiléké dans tous ses états" ;"Les ajustements des planteurs et leurs fondements géographiques" ; "L'utilitarisme en question : les cacaoculteurs face aux risques". Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Cameroun ; Pays bamileke
Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture d'exportation ; Cacao ; Colonialisme ; Politique agricole ; Agriculteur AgricultriceRésumé : Le colonialisme a imposé aux petits paysans camerounais la culture des plantes tropicales dont les métropoles avaient besoin. Les petites plantations de café et de cacao rendaient aussi solvables des consommateurs potentiels de produits industrialisés. Les moyens de transport furent développés selon ces choix d'exportation. Négligeant l'agriculture de subsistance, la modernisation (intrants, etc.) fut appliquée aux cultures d'exportation. Ce système connut son apogée dans les années 1950-1980 et permit à l'État camerounais de ponctionner massivement le monde agricole pour reproduire le régime. Et le Cameroun ne s'est pas développé au contraire : le secteur moderne a régressé depuis 1970, les réserves accumulées dans les caisses étant utilisées par le régime-État pour une "politique généralisée de distribution de l'enveloppe". L'absence de groupe de pression paysan n'a pas permis de faire obstacle à cette politique et les petits planteurs sont de plus en plus démunis et vulnérables. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23771 Exemplaires (1)
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