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[article]Les concessions de conservation en tant que néocolonisation : African Parks Network - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2022 (01/03/2022), N°260, P. 35-41
Les concessions à des fins dites de conservation (parcs nationaux, aires protégées, réserves naturelles) trouvent leur origine dans la colonisation. Le concept des aires protégées est né aux États-Unis à la fin du XIXe siècle du désir de préserver des zones de "nature sauvage", qui ont été vidées de leurs habitant·es par la force, initiant la pratique de la conservation dans le monde. Après la décolonisation, Les États indépendants ont souvent poursuivi les politiques d'utilisation et de conservation des terres selon le modèle colonial, spoliant les populations autochtones de leurs terres et de leurs ressources ancestrales. La stratégie de la conservation promeut désormais l'idée de racheter des concessions de conservation pour les restructurer selon des modèles économiques à but lucratif, avec le concours des ONG internationales de conservation. En Afrique, African Parks Network, réseau qui gère dix-neuf parcs nationaux et aires protégées dans onze pays, offre un exemple de cette évolution. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin%20260_FR.pdf
[article]
Titre : Les concessions de conservation en tant que néocolonisation : African Parks Network Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2022 Article en page(s) : P. 35-41 Note générale : Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Droit des peuples ; Écologie ; Néocolonialisme ; ONG ; Peuple autochtone ; Réserve naturelle
Thésaurus Géographique
AfriqueRésumé : Les concessions à des fins dites de conservation (parcs nationaux, aires protégées, réserves naturelles) trouvent leur origine dans la colonisation. Le concept des aires protégées est né aux États-Unis à la fin du XIXe siècle du désir de préserver des zones de "nature sauvage", qui ont été vidées de leurs habitant·es par la force, initiant la pratique de la conservation dans le monde. Après la décolonisation, Les États indépendants ont souvent poursuivi les politiques d'utilisation et de conservation des terres selon le modèle colonial, spoliant les populations autochtones de leurs terres et de leurs ressources ancestrales. La stratégie de la conservation promeut désormais l'idée de racheter des concessions de conservation pour les restructurer selon des modèles économiques à but lucratif, avec le concours des ONG internationales de conservation. En Afrique, African Parks Network, réseau qui gère dix-neuf parcs nationaux et aires protégées dans onze pays, offre un exemple de cette évolution. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin%20260_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82819
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°260 (mars 2022) . - P. 35-41[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43742 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43743 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [document électronique]12 réponses à 12 mensonges à propos des plantations industrielles d’arbres WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), - MONTEVIDEO (URUGUAY) : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORETS TROPICALES (WRM), 2022/09, 54 P.
Les monocultures d’arbres ont entraîné toute une série d’impacts négatifs, parmi lesquels l’invasion de territoires communautaires, des pénuries d’eau et des contaminations, et une atteinte à la souveraineté alimentaire. Les entreprises responsables de ces plantations nient les impacts négatifs et développent régulièrement des campagnes de désinformation destinées à obtenir le soutien des gouvernements, à séduire les médias, à convaincre les investisseurs de financer leurs plantations et à persuader les consommateurs d’acheter leurs produits. Ce rapport dénonce les déclarations mensongères les plus couramment utilisées actuellement par les sociétés de plantations.
Public :
https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/2022-09/FR_12_replies_simple.pdf
Titre : 12 réponses à 12 mensonges à propos des plantations industrielles d’arbres Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Editeur : MONTEVIDEO [URUGUAY] : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORETS TROPICALES (WRM) Année de publication : 2022/09 Importance : 54 P. Format : fichier pdf Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Forêt ; Sylviculture ; Accès à l'eau ; Accaparement de terres ; Pollution ; Souveraineté alimentaire ; Désinformation ; EntrepriseRésumé : Les monocultures d’arbres ont entraîné toute une série d’impacts négatifs, parmi lesquels l’invasion de territoires communautaires, des pénuries d’eau et des contaminations, et une atteinte à la souveraineté alimentaire. Les entreprises responsables de ces plantations nient les impacts négatifs et développent régulièrement des campagnes de désinformation destinées à obtenir le soutien des gouvernements, à séduire les médias, à convaincre les investisseurs de financer leurs plantations et à persuader les consommateurs d’acheter leurs produits. Ce rapport dénonce les déclarations mensongères les plus couramment utilisées actuellement par les sociétés de plantations. Type de contenu : rapport, rapport d'activités En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/2022-09/FR_12_replies_simple.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82432 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 53540 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Le Fonds Arbaro : une stratégie d'expansion des plantations industrielles d’arbres dans les pays du Sud - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, novembre-décembre 2021 (01/11/2021), N°259, P. 16-21
Lancé en 2018 par deux sociétés allemandes (Finance in Motion et Unique), le fonds Arbaro investit dans des sociétés de plantation d'arbres en monoculture, opérant dans sept pays du Sud (Éthiopie, Ghana, Ouganda, Sierra Leone, Équateur, Pérou et Paraguay) et a déjà reçu des millions de dollars pour ses projets d'expansion. L'idée fausse selon laquelle les plantations industrielles sont une solution à la crise climatique est une opportunité pour les fonds d'investissement dits "verts" comme Arbaro, qui accèdent aux rares financements climatiques disponibles pour développer des monocultures destructrices. Cette dégradation de l'environnement et du climat s'assortit de la spoliation des communautés autochtones, qui perdent leurs terres et leurs moyens de subsistance. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin%20259_FR.pdf
[article]
Titre : Le Fonds Arbaro : une stratégie d'expansion des plantations industrielles d’arbres dans les pays du Sud Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 16-21 Note générale : Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Changement climatique ; Droit des peuples ; Empreinte écologique ; Forêt ; Investissement ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Allemagne ; Equateur ; Ethiopie ; Ghana ; Ouganda ; Paraguay ; Pérou ; Sierra LeoneRésumé : Lancé en 2018 par deux sociétés allemandes (Finance in Motion et Unique), le fonds Arbaro investit dans des sociétés de plantation d'arbres en monoculture, opérant dans sept pays du Sud (Éthiopie, Ghana, Ouganda, Sierra Leone, Équateur, Pérou et Paraguay) et a déjà reçu des millions de dollars pour ses projets d'expansion. L'idée fausse selon laquelle les plantations industrielles sont une solution à la crise climatique est une opportunité pour les fonds d'investissement dits "verts" comme Arbaro, qui accèdent aux rares financements climatiques disponibles pour développer des monocultures destructrices. Cette dégradation de l'environnement et du climat s'assortit de la spoliation des communautés autochtones, qui perdent leurs terres et leurs moyens de subsistance. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin%20259_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82612
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°259 (novembre-décembre 2021) . - P. 16-21[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 54011 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 54019 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 6-14
Des leaders indigènes Tupinikim au Brésil rapportent l'expérience de leur peuple dans la lutte contre l'une des plus grandes entreprises de plantation d'eucalyptus et de production de cellulose au monde : Aracruz Celulose (filiale de Suzano Papel e Celulose). Ils racontent les enseignements tirés de la longue lutte au cours de laquelle les peuples autochtones ont récupéré plus de 18 000 hectares de terres, qui ne représentent pas leur territoire intégral, mais les terres revendiquées auprès de la FUNAI (agence gouvernementale pour les affaires indigènes). La restitution de ce territoire a été considérée comme le "minimum vital suffisant pour la reproduction physique et culturelle des peuples indigènes". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
[article]
Titre : Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 6-14 Note générale : Entretien avec des leaders indigènes Tupinikim, membres de l'organisation APOINME, qui lutte pour les droits des peuples indigènes du Nord-Est du Brésil, des États de Minas Gerais et d'Espirito Santo. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Droit des peuples ; Forêt ; Justice ; Mouvement populaire ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
BrésilRésumé : Des leaders indigènes Tupinikim au Brésil rapportent l'expérience de leur peuple dans la lutte contre l'une des plus grandes entreprises de plantation d'eucalyptus et de production de cellulose au monde : Aracruz Celulose (filiale de Suzano Papel e Celulose). Ils racontent les enseignements tirés de la longue lutte au cours de laquelle les peuples autochtones ont récupéré plus de 18 000 hectares de terres, qui ne représentent pas leur territoire intégral, mais les terres revendiquées auprès de la FUNAI (agence gouvernementale pour les affaires indigènes). La restitution de ce territoire a été considérée comme le "minimum vital suffisant pour la reproduction physique et culturelle des peuples indigènes". Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82606
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°258 (septembre-octobre 2021) . - P. 6-14[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 23-26
En Mésoamérique, région qui s’étend du sud du Mexique au Panama, l’expansion de la monoculture du palmier à huile constitue l'une des principales causes de déforestation. Il en résulte la spoliation des terres, la perte de souveraineté alimentaire, les risques de maladies, la pauvreté et la violence contre les communautés autochtones. Des représentantes communautaires paysannes se sont réunies pour partager leurs expériences, analyser les conséquences de cette monoculture sur leurs communautés et territoires, en débattre pour tisser des liens de solidarité entre les luttes. Bien que la résistance populaire ait réussi à stopper l’expansion du palmier à huile dans certaines régions, celle-ci continue de menacer la vie des communautés autochtones. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
[article]
Titre : Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 23-26 Note générale : Article comprenant un poème illustrant la résistance des femmes. Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Femme ; Huile et oléagineux ; Mouvement populaire ; Peuple autochtone ; Souveraineté alimentaire
Thésaurus Géographique
Amérique centraleRésumé : En Mésoamérique, région qui s’étend du sud du Mexique au Panama, l’expansion de la monoculture du palmier à huile constitue l'une des principales causes de déforestation. Il en résulte la spoliation des terres, la perte de souveraineté alimentaire, les risques de maladies, la pauvreté et la violence contre les communautés autochtones. Des représentantes communautaires paysannes se sont réunies pour partager leurs expériences, analyser les conséquences de cette monoculture sur leurs communautés et territoires, en débattre pour tisser des liens de solidarité entre les luttes. Bien que la résistance populaire ait réussi à stopper l’expansion du palmier à huile dans certaines régions, celle-ci continue de menacer la vie des communautés autochtones. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82609
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°258 (septembre-octobre 2021) . - P. 23-26[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]En Tanzanie, les communautés locales continuent d'être confrontées aux problèmes posés par les plantations d'arbres de Green Resources LUVANDA, Frank - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 15-17
En Tanzanie, la multinationale Green Resources Tanzania Limited (GRL) prétend offrir des solutions au changement climatique en plantant des arbres en monoculture, affirmation trompeuse qui cache un accaparement des terres à grande échelle, une déforestation et la destruction des prairies naturelles. Frank Luvanda travaille à la Fondation SUHODE, une ONG qui s'attaque aux problèmes socio-environnementaux auxquels les communautés locales sont confrontées dans ce pays. Il expose les dangers que représentent les sociétés de plantation d'arbres en monoculture, telles que la GRL, société norvégienne contrôlée par Norfund (institution gouvernementale norvégienne dédiée au développement) et Finnfund (société d'investissement du gouvernement finlandais). https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
Permalink[article]Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 15-18
Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Permalink[article]La région de la Sangha en République du Congo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 28-33
Il existe un risque sérieux que les industries extractives et le secteur de la conservation de la nature exercent un contrôle total sur les forêts tropicales, en mettant en œuvre des "solutions fondées sur la nature". Sous ce vocable sont regroupés des projets de compensation carbone à grande échelle et la création d'un plus grand nombre d'aires protégées, ainsi que la poursuite de l'exploitation forestière et des plantations industrielles d'arbres supposées durables. Or un tel contrôle territorial peut avoir des conséquences irréversibles sur les communautés autochtones qui dépendent des forêts. La région densément boisée de la Sangha, au nord de la République du Congo, offre un exemple de la façon dont des territoires peuvent se retrouver entièrement sous le contrôle des industries extractives et du secteur de la conservation, avec interdiction aux populations locales d'utiliser leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Permalink[article]Consommation industrielle : une cause profonde de la crise, largement invisible, mais pourtant décisive - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 12-16
Le monde traverse une crise grave et multiforme, qui englobe la destruction de l'environnement, le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, les inégalités sociales, l'insécurité alimentaire, l'augmentation de la pauvreté et l'accaparement de terres. La consommation industrielle s'entend comme une conséquence de la logique systémique d'accumulation toujours croissante de l'économie capitaliste. Des quantités massives d'énergie sont distribuées aux industries pour alimenter leurs chaînes de production, des milliers de terres fertiles sont transformés en cultures de rapport à des fins industrielles. Cet article met en avant les points de vue de deux organisations : Justiça Ambiental! au Mozambique, qui accompagne les luttes populaires contre l'exploitation des gisements de gaz offshore et onshore ; WoMin, une alliance écoféministe africaine qui soutient les mouvements de femmes et les communautés locales contre les activités minières. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]La transition vers une économie "bas carbone" : un camouflage vert pour un capitalisme plus destructeur - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 2-4
Les réponses dominantes à la crise climatique et à la destruction environnementale entraînent une expansion inexorable de l'économie capitaliste. Les discours sur l'énergie verte, bas carbone et durable ne font que camoufler la poursuite d'un modèle économique et politique fondé sur l'extractivisme, qui repose sur l'oppression, l'exclusion, le patriarcat et le racisme envers les communautés des pays du Sud. La transition énergétique prônée par les pays du Nord ne remet en cause aucun des problèmes systémiques à l'origine de la crise climatique et environnementale, tels que la surproduction et la surconsommation. La transition énergétique est réduite à un débat sur la technologie ou les sources d'énergie à utiliser, plutôt que sur les responsabilités, le contrôle et l'utilisation des sources d'énergie potentielles. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Des parcs nationaux imposés en Thaïlande : la lutte du peuple autochtone Karen pour ses forêts et sa survie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 5-7
En 1981, la création du parc national de Kaeng Krachan a causé l'expropriation du peuple karen de la région de Bang Kloi, en Thaïlande. En janvier 2021, après vingt années de lutte pour leur droit de vivre sur leurs territoires d'origine, les populations autochtones karen sont revenues sur leurs terres ancestrales. La pandémie de Covid-19, qui a aggravé la situation de quasi-famine de ces populations dans leur région d'accueil forcé, a montré que le retour sur leurs terres était la seule solution pour leur survie. Toutefois, la situation dans les forêts de Kaeng Krachan est tendue car les autorités du parc national accusent les communautés autochtones de défricher des parcelles de forêts, voire de détruire la forêt. Or, pour le peuple karen, revenir sur ses terres n'est pas seulement une question de survie, c'est aussi une tentative pour restaurer sa vie culturelle, son identité et sa dignité. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
Permalink[article]Pourquoi refuser la privatisation des terres coutumières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 32-35
La majorité des terres dans le monde sont encore gérées par des communautés autochtones selon le droit coutumier. La notion de propriété foncière privée, dominante dans les sociétés occidentales et prônée par la Banque mondiale et le FMI auprès des gouvernements des pays en développement (PED), vise à faciliter la vente/location à des fins commerciales et l'utilisation à des fins productivistes. Or la privatisation des terres n'offre aux communautés autochtones aucune sécurité ni stabilité mais représente un moyen de poursuivre la colonisation et l'exploitation de leurs terres et forêts, au profit d'intérêts privés et d'entreprises multinationales. Le document publié par l'Oakland Institute démonte six mythes utilisés par les gouvernements, les banques et les institutions multilatérales pour justifier la privatisation des terres : la privatisation des terres est nécessaire pour attirer les investissements privés ; les titres de propriété privée améliorent l'accès au crédit et aux prêts ; la privatisation des terres stimule le développement ; les marchés fonciers rendent l'accès à la terre plus équitable ; les systèmes coutumiers ne garantissent pas la sécurité foncière ; les réformes foncières sont axées sur les intérêts des agriculteur·rices. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
Permalink[article]La question du "genre" dans le secteur de l'huile de palme et son label RSPO - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 8-12
L'exploitation et la discrimination des femmes dans le secteur de l'huile de palme sont indéniables. Conscientes de la situation, les entreprises, par leur programme de certification "la Table ronde pour une huile de palme durable" (Roundtable for Sustainable Palm Oil - RSPO), ont intégré des directives relatives au genre dans leur chaînes de valeur. Pourtant, le modèle de la plantation en lui-même reste violent, sexiste, structurellement raciste et patriarcal. Les femmes qui travaillent et vivent dans les plantations dans différents pays d'Afrique centrale et de l'Ouest témoignent : "Nous les femmes, nous ne pouvons plus marcher seules, nous devons aller en groupe à cause du risque d'être agressées par des ouvriers de l'entreprise ou des agents de sécurité. Nous ne nous sentons plus en sécurité autour de nos villages". https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
Permalink[article]La résistance contre les plantations industrielles de palmiers à huile en Afrique occidentale et centrale - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 22-23
Depuis de nombreuses décennies, les communautés d'Afrique occidentale et centrale sont confrontées à l'empiétement des plantations industrielles de palmiers à huile sur leurs terres communautaires. Avec la promesse mensongère de favoriser le développement et les emplois, les multinationales, soutenues par les gouvernements, ont obtenu des millions d'hectares de terres en concession pour des plantations industrielles de palmiers à huile. Les résultats de cette expansion ont été désastreux pour les communautés vivant dans et alentour. L'article présente quatre luttes communautaires : en République démocratique du Congo contre la multinationale PHC-Feronia, au Gabon contre Olam Company, au Cameroun contre Socapalm (qui appartient à Socfin) et au Nigeria contre Okomu Oil Palm Company (qui appartient également à Socfin). https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
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