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[article]Dispatch from Nyala, Sudan’s Second City - In : MERIP, Spring 2024 (30/04/2024), N°310,
La bataille pour le contrôle de Nyala, deuxième plus grande ville et capitale du Soudan du Sud, a marqué un tournant dans la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF). Nyala est une ville stratégique pour les forces en présence car elle est située au carrefour des routes reliant Khartoum au nord et à l'ouest de l'Afrique, mais elle concentre aussi le commerce du bétail, du grain et des armes entre le Darfour du Sud et la République centrafricaine. Selon certaines sources, elle assure l'approvisionnement en armes des RSF par les Émirats arabes unis, en échange de la fourniture d'or et de services de sécurité par les mercenaires. Au fil des années de conflit, cette ville cosmopolite a concentré les cultures de la guerre, en étant le théâtre des batailles pour le contrôle de l'administration civile et militaire, ainsi que la vie économique de la région. https://merip.org/2024/04/dispatch-from-nyala-sudans-second-city/
[article]
Titre : Dispatch from Nyala, Sudan’s Second City Titre original : Expédition de Nyala, la deuxième ville du Soudan Type de document : document électronique Auteurs : Raduan ABDALLAH M. ALI Année de publication : 2024 Note générale : Encadrés, photographie, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Commerce ; Commerce des armements ; Économie ; Gouvernance ; Guerre civile ; Milice ; Pouvoir ; Ville
Thésaurus Géographique
Soudan ; Afrique ; Centrafrique ; Emirats arabes unisRésumé : La bataille pour le contrôle de Nyala, deuxième plus grande ville et capitale du Soudan du Sud, a marqué un tournant dans la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF). Nyala est une ville stratégique pour les forces en présence car elle est située au carrefour des routes reliant Khartoum au nord et à l'ouest de l'Afrique, mais elle concentre aussi le commerce du bétail, du grain et des armes entre le Darfour du Sud et la République centrafricaine. Selon certaines sources, elle assure l'approvisionnement en armes des RSF par les Émirats arabes unis, en échange de la fourniture d'or et de services de sécurité par les mercenaires. Au fil des années de conflit, cette ville cosmopolite a concentré les cultures de la guerre, en étant le théâtre des batailles pour le contrôle de l'administration civile et militaire, ainsi que la vie économique de la région. En ligne : https://merip.org/2024/04/dispatch-from-nyala-sudans-second-city/ Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85194
in MERIP > N°310 (Spring 2024)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 46021 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Dissuader les candidats à la migration : pourquoi les campagnes de l’UE sont un échec BEAUJEU, Mélodie - In : THE CONVERSATION, 18 mars 2024 (18/03/2024), 18/03/2024,
L’argumentaire de l'Union européenne (UE) face aux migrant·es africain·es est toujours le même : les candidat·es à l’émigration sont ignorant·es des risques (émigration irrégulière, traite des êtres humains, mortalité en mer) et l'UE doit les informer avec des campagnes ciblées, afin qu’iels n'émigrent que s’iels en ont le droit. La culpabilité des personnes migrantes est renforcée avec des messages sur les opportunités dans le pays d’origine et le devoir de contribuer au développement de l’Afrique. Cependant, les études commanditées par les organismes officiels et les ONG ne parviennent pas à démontrer l’efficacité de ces campagnes d'information. Les rares études d'impact montrent que les personnes migrantes n'ont pas vu ces campagnes et que, invitées à les visionner, iels disent être au courant des terribles conditions de traversée, sans que cela ne les dissuade de partir pour échapper à l’impasse de leur situation. https://theconversation.com/dissuader-les-candidats-a-la-migration-pourquoi-les-campagnes-de-lue-sont-un-echec-224980
[article]
Titre : Dissuader les candidats à la migration : pourquoi les campagnes de l’UE sont un échec Type de document : document électronique Auteurs : Antoine PECOUD ; Mélodie BEAUJEU Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques, photographies. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
INFORMATION ; Communication ; Migration ; Politique migratoire ; Prévention des risques ; Sans-papiers ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Europe ; AfriqueRésumé : L’argumentaire de l'Union européenne (UE) face aux migrant·es africain·es est toujours le même : les candidat·es à l’émigration sont ignorant·es des risques (émigration irrégulière, traite des êtres humains, mortalité en mer) et l'UE doit les informer avec des campagnes ciblées, afin qu’iels n'émigrent que s’iels en ont le droit. La culpabilité des personnes migrantes est renforcée avec des messages sur les opportunités dans le pays d’origine et le devoir de contribuer au développement de l’Afrique. Cependant, les études commanditées par les organismes officiels et les ONG ne parviennent pas à démontrer l’efficacité de ces campagnes d'information. Les rares études d'impact montrent que les personnes migrantes n'ont pas vu ces campagnes et que, invitées à les visionner, iels disent être au courant des terribles conditions de traversée, sans que cela ne les dissuade de partir pour échapper à l’impasse de leur situation. En ligne : https://theconversation.com/dissuader-les-candidats-a-la-migration-pourquoi-les- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84979
in THE CONVERSATION > 18/03/2024 (18 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 15323 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12090 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les BRICS+ et le Sud global - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, P. 35-102
Loin de l'esprit de Bandung porté jadis par le mouvement anticolonial des peuples du Sud, les BRICS+ s'imposent aujourd'hui comme une coalition lâche d’États sous l'égide de la Chine, en dispute pour l'hégémonie. Ni la redistribution des richesses ni la démocratisation ne sont au cœur de leurs ambitions. La Chine occupe désormais une position hégémonique en Amérique latine, surtout en Argentine. Cette prépondérance se manifeste en matière d'investissements dans l'extractivisme traditionnel et le nouvel extractivisme "vert"(sources d'énergie renouvelables, mais en même temps, la Chine finance les énergies fossiles). La Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine en important les matières premières extraites du sol argentin et en exportant ses produits industriels. L'exemple de la coopération Sud-Sud entre le Brésil et le Mozambique suggère les mêmes conclusions : le Brésil qui a historiquement défendu sa souveraineté sur ses ressources naturelles s'est désormais lancé dans l'exploitation des territoires et des ressources d'autres populations et d'autres régions. Dans ce contexte, les luttes et les alliances transnationales entre ONG et mouvements sociaux ont acquis une nouvelle importance.
[article]
Titre : Les BRICS+ et le Sud global Type de document : texte imprimé Auteurs : Ana GARCIA Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 35-102 Note générale : Première partie du dossier sur les BRICS+, bibliographies, résumés. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Coopération économique ; Relation Sud-Sud ; Extractivisme ; Échange inégal
Thésaurus Géographique
Chine ; Brésil ; Afrique ; Mozambique ; Amérique latine ; ArgentineRésumé : Loin de l'esprit de Bandung porté jadis par le mouvement anticolonial des peuples du Sud, les BRICS+ s'imposent aujourd'hui comme une coalition lâche d’États sous l'égide de la Chine, en dispute pour l'hégémonie. Ni la redistribution des richesses ni la démocratisation ne sont au cœur de leurs ambitions. La Chine occupe désormais une position hégémonique en Amérique latine, surtout en Argentine. Cette prépondérance se manifeste en matière d'investissements dans l'extractivisme traditionnel et le nouvel extractivisme "vert"(sources d'énergie renouvelables, mais en même temps, la Chine finance les énergies fossiles). La Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine en important les matières premières extraites du sol argentin et en exportant ses produits industriels. L'exemple de la coopération Sud-Sud entre le Brésil et le Mozambique suggère les mêmes conclusions : le Brésil qui a historiquement défendu sa souveraineté sur ses ressources naturelles s'est désormais lancé dans l'exploitation des territoires et des ressources d'autres populations et d'autres régions. Dans ce contexte, les luttes et les alliances transnationales entre ONG et mouvements sociaux ont acquis une nouvelle importance. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85157
in ALTERNATIVES SUD > VOL. 31-2024/1 (1er trimestre 2024) . - P. 35-102[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 20940 ALT-S 24-1 affiche, photo 31 - CIDES (Toulouse) Disponible 11785 CM G1932 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible 11778 81 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 060/311 POL/MON/664 autres textes imprimés 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) Disponible 35576 REL GEO autres textes imprimés 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) Disponible [article]Comprendre les mobilités sociales dans l’Afrique d’aujourd’hui - In : THE CONVERSATION, 4 février 2024 (04/02/2024), 04/02/2024,
En Afrique, les sociétés d'aujourd’hui sont marquées par leur jeunesse et les inégalités. Les écarts de condition sociale au sein d’une jeunesse plurielle sont ancrés dans des inégalités de ressources économiques, mais aussi culturelles et sociales. La difficulté pour appréhender les mobilités sociales africaines vient du fait que les sociétés se transforment rapidement et que les espaces sociaux sont en mouvement perpétuel et paradoxal (élévation du niveau d'instruction sans corrélation avec une élévation sociale, engagement des jeunes dans l'agriculture paysanne versus un exode rural massif). Comprendre les mobilités sociales africaines demande de s’interroger à la fois sur l’évolution des conditions d’existence, mais aussi sur les formes de reconnaissance sociale, alors que les déplacements n'induisent pas systématiquement d'ascension sociale mais constituent de simples mouvements latéraux. https://theconversation.com/comprendre-les-mobilites-sociales-dans-lafrique-daujourdhui-220960
[article]
Titre : Comprendre les mobilités sociales dans l’Afrique d’aujourd’hui Type de document : document électronique Auteurs : Joël NORET Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Changement social ; Conditions de vie ; Développement économique ; Développement humain ; Exode rural ; Inégalité sociale ; Jeunesse
Thésaurus Géographique
AfriqueRésumé : En Afrique, les sociétés d'aujourd’hui sont marquées par leur jeunesse et les inégalités. Les écarts de condition sociale au sein d’une jeunesse plurielle sont ancrés dans des inégalités de ressources économiques, mais aussi culturelles et sociales. La difficulté pour appréhender les mobilités sociales africaines vient du fait que les sociétés se transforment rapidement et que les espaces sociaux sont en mouvement perpétuel et paradoxal (élévation du niveau d'instruction sans corrélation avec une élévation sociale, engagement des jeunes dans l'agriculture paysanne versus un exode rural massif). Comprendre les mobilités sociales africaines demande de s’interroger à la fois sur l’évolution des conditions d’existence, mais aussi sur les formes de reconnaissance sociale, alors que les déplacements n'induisent pas systématiquement d'ascension sociale mais constituent de simples mouvements latéraux. En ligne : https://theconversation.com/comprendre-les-mobilites-sociales-dans-lafrique-dauj [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84685
in THE CONVERSATION > 04/02/2024 (4 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42263 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44984 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique NORMAND, Emilie ; BOSSE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique-220605
[article]
Titre : Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique Type de document : document électronique Auteurs : Julien GOURDON ; Emilie NORMAND ; Philippe BOSSE Année de publication : 2024 Note générale : Graphiques, tableaux, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Charbon ; Cobalt ; Cuivre ; Extractivisme ; Industrie extractive ; Fer ; Or ; Multinationale ; Pillage des ressources ; Politique économique ; Relation Nord-Sud ; Relation Est-Sud ; Terres rares
Thésaurus Géographique
Afrique ; Amérique du Nord ; Chine ; Europe ; Inde ; RussieRésumé : Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. En ligne : https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84658
in THE CONVERSATION > 31/01/2024 (31 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41431 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 41799 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’économie africaine entre endettement excessif et investissements insuffisants MORANDO, Matthieu - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2023, le ralentissement de la croissance économique de l’Afrique est imputable à plusieurs facteurs : l'essoufflement de l’activité économique mondiale, avec un ralentissement de la demande des pays à croissance élevée comme la Chine ; la réduction des marges de manœuvre budgétaires des États, qui pèse sur les dépenses publiques ; la menace de fragmentation géopolitique du continent accrue par le conflit en Ukraine. Par ailleurs, malgré un recul observé en 2023 dans la moitié des pays africains, l’inflation reste très élevée, dépassant le seuil des 20 %. Le taux d’endettement public de nombreux pays africains est toujours préoccupant, à plus de 60 %. L’accroissement régulier de l’endettement dans la région est structurel, en lien notamment avec une mobilisation insuffisante des ressources intérieures dans la plupart des pays, qui ne permet pas de couvrir des dépenses publiques. Si quelques pays africains étaient devenus attractifs pour les investisseurs étrangers et avaient pu émettre des eurobonds au cours de la période 2008-2019, ceux-ci n’ont plus accès aux marchés internationaux depuis le printemps 2022 et la tendance générale à la baisse du financement des bailleurs pèse sur les investissements de développement. https://theconversation.com/leconomie-africaine-entre-endettement-excessif-et-investissements-insuffisants-221354
Permalink[article]Comment électrifier l’Afrique à bas coûts et bas carbone ? - In : THE CONVERSATION, 17 janvier 2024 (17/01/2024), 17/01/2024,
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, soit 43 % de la population. Pour atteindre cet objectif de développement durable à l'horizon 2030, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut les mini-réseaux isolés pour électrifier à bas coût des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Si la majorité des mini-réseaux installés au cours des dernières décennies s’appuyaient sur des groupes électrogènes consommateurs de diesel, de plus en plus de mini-réseaux intègrent aujourd’hui des panneaux photovoltaïques et des batteries pour réduire leur empreinte écologique et minimiser leurs coûts. Il s'agit de mini-réseaux hybrides solaire/diesel, qui apparaissent comme une solution prometteuse pour accélérer l’électrification rurale tout en conciliant un coût raisonnable de l’énergie et de faibles émissions de gaz à effet de serre. https://theconversation.com/comment-electrifier-lafrique-a-bas-couts-et-bas-carbone-218158
Permalink[article]Recyclage textile : l’étroite voie de la réindustrialisation ZIMNOVITCH, Henri - In : THE CONVERSATION, 4 décembre 2023 (04/12/2023), 04/12/2023,
Les images de décharges de friperie au Ghana posent la question de l'exportation des vêtements usagés des pays riches vers l'Afrique. Certains pays africains ont d’ailleurs interdit leur importation. Bien que l'exportation de la friperie reste essentielle à l’économie circulaire du textile en Afrique, la "main invisible du marché" est loin de garantir une régulation satisfaisante de ce flux. Une voie pour faire baisser les quantités de textile exportées passe par la relocalisation du recyclage textile dans les pays occidentaux. L’industrie de la récupération textile a su développer de nouveaux débouchés pour la réutilisation des textiles usagés dans l'industrie, notamment comme matériau pour l’isolation, sans oublier les entreprises sociales et solidaires qui prônent la seconde main. Maud Hardy, directrice de l'éco-organisme français Refashion plaide pour une réglementation des exportations textiles vers l'Afrique, la réindustrialisation du recyclage dans les pays occidentaux et plus de sobriété des consommateur·rices français·es dans leurs achats. https://theconversation.com/recyclage-textile-letroite-voie-de-la-reindustrialisation-218870
Permalink[article]L’aide atténue-t-elle l’effet de la vulnérabilité sur la croissance économique dans les petits États insulaires en développement ? NDAMSA, Dickson Thomas - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 59-78
Cet article a pour objectif d’examiner l’efficacité de l’aide publique au développement dans les petits États insulaires en développement (PEID). Il s'interroge sur la contribution de l'aide étrangère visant à l’amélioration de la croissance et si son efficacité est assurée par son rôle stabilisateur sur la vulnérabilité.
Permalink[article]Les entrepreneurs de l'immobilité. Ascensions sociales, participations et contestations dans la lutte contre l'émigration irrégulière en Côte d'Ivoire - In : POLITIQUE AFRICAINE, 2023/3-4 (01/12/2023), N°171-172, P. 195-215
En Côte d'Ivoire, et plus généralement en Afrique, la lutte contre l'immigration irrégulière s'est imposée depuis le milieu des années 2OOO. Des campagnes de sensibilisation sont majoritairement financées par des fonds européens, gouvernementaux ou supranationaux et mises en oeuvre par des associations. Cet article, à partir d'enquêtes de terrain en Côte d'Ivoire, interroge les figures sociales à l'origine de ces campagnes et leur positionnement sur le marché du développement. A la fois entrepreneurs et leaders associatifs, ces personnes participent à la création d'un marché de la réintégration et du retour et à la promotion de l'immobilité.
Permalink[article]Le recul de la France en Afrique : une perte de crédibilité mondiale - In : THE CONVERSATION, 15 novembre 2023 (15/11/2023), 15/11/2023,
Depuis les putschs qui se sont succédé en Afrique francophone depuis 2020, La France subit la généralisation de l’hostilité populaire contre sa politique extérieure en Afrique, notamment au Sahel. La première conséquence est la remise en cause de son travail sécuritaire sur le sol africain, la France étant considérée comme le "gendarme de l’Afrique", de sorte qu'elle perd son rôle de meilleur allié des États-Unis dans la lutte contre le djihadisme en Afrique. La seconde incidence concerne le rang de la France aux Nations unies. Membre du Conseil de sécurité, la France y rédige les projets de résolution pour les affaires africaines, grâce au poste de Secrétaire général adjoint aux opérations du maintien de la paix. Avec le retrait de la France, le rôle de porte-parole des pays africains que l'État français s’était auto-attribué dans les instances multilatérales (G7, G20, etc.) n’est plus crédible. Et, au sein de l'Union européenne, certains États-membres qui désapprouvaient silencieusement la politique africaine de la France, la critiquent maintenant ouvertement. https://theconversation.com/le-recul-de-la-france-en-afrique-une-perte-de-credibilite-mondiale-217735
Permalink[article]L’Afrique et le désenchantement démocratique - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2023 (23/10/2023), 23/10/2023,
Les coups d’État militaires intervenus dans la bande sahélienne ces dernières années sont souvent analysés comme le rejet par les populations locales de la présence militaire, diplomatique, économique et néocoloniale française. Toutefois, ces putschs s’inscrivent également dans un processus plus large dans les pays d’Afrique anciennement colonisés : le rejet de plus en plus assumé de la démocratie "à l’européenne", perçue comme une idéologie contraire aux traditions et aux volontés des peuples africains. L'article revient sur l'histoire des rapports ambigus de l'Afrique à la démocratie, depuis la colonisation française et européenne jusqu'aux indépendances, en passant par la mise en place de régimes despotiques qui ont perpétué la violence néocoloniale à l'égard des populations. https://theconversation.com/lafrique-et-le-desenchantement-democratique-214769
Permalink[article]« Nous pouvons éradiquer le paludisme d’ici 2040 », se projette Adrian Hill dont le vaccin vient d’être approuvé par l’OMS - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2023 (23/10/2023), 23/10/2023,
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’approuver un nouveau vaccin qui, selon les spécialistes, va changer la donne dans la lutte contre le paludisme, qui tue encore chaque année un demi-million de personnes en Afrique. Les essais ont montré que le vaccin R21/Matrix, développé par l’Université d’Oxford en collaboration avec le Serum Institute of India, réduit jusqu’à 75 % le nombre de cas symptomatiques, comparé à une efficacité d’environ 50 % sur un an pour le vaccin actuel, avec une baisse de son efficacité sur trois ans. Le R21/Matrix peut être fabriqué à moindre coût et à grande échelle, pour protéger la plupart des enfants en Afrique. Cet article retranscrit un entretien avec Adrian Hill au sujet de ses travaux de recherche et des différentes étapes de son vaccin très prometteur. https://theconversation.com/nous-pouvons-eradiquer-le-paludisme-dici-2040-se-projette-adrian-hill-dont-le-vaccin-vient-detre-approuve-par-loms-216207
Permalink[article]Anticolonialisme (s) - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2023 (01/10/2023), VOL. 30-2023/3, 180 P.
Les luttes anticoloniales relèvent-elles d'un passé révolu, dilué dans la géopolitique du 21°siècle ou définitivement dépassé par la radicalité décoloniale ? Le prétendre serait passer à côté de leur actualité et se priver de l'enseignement historique qui offre un autre éclairage sur la question du ou des impérialismes. Comment ne pas dénoncer l'usage opportuniste de la rhétorique anti-impérialiste par des régimes autoritaires ou ne pas soutenir les soulèvements populaires au prise avec ces mêmes régimes ou avec un néocolonialisme autre qu'occidental ?
Permalink[article]L'envers du chocolat - In : LA DECROISSANCE, octobre 2023 (01/10/2023), N°203, P. 12
Dénonciation des conditions d'exploitation des fèves de cacao en Afrique, qui en font une culture néocoloniale, destructrice de la polyculture vivrière et de l'anvironnement.
Permalink[article]Points de vue du Sud : Afrique DEMBELE, Demba Moussa ; ALLAN, Joanna - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2023 (01/10/2023), VOL. 30-2023/3, P. 25-62
L'histoire du colonialisme en Afrique est étroitement liée à celle du capitalisme européen. A l'aube des indépendances, les idéologies panafricaniste et socialiste promettaient l'émancipation des peuples africains. Elles ont échoué à vaincre les nationalismes et le néolibéralisme économique. C'est ainsi que la France continue à contrôler les secteurs clés des économies de ses anciennes colonies, par le biais notamment du franc CFA. Dans le domaine énergétique, l'exploitation des énergies renouvelables (solaire et éolienne) du Sahara occidental a consolidé l'occupation marocaine et les liens avec les pays extérieurs désireux de profiter de ces nouvelles ressources.
Permalink[article]En Afrique, les « EdTechs » ont la cote - In : LE COURRIER DE L'UNESCO, octobre-décembre 2023 (29/09/2023), S.N.,
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a eu pour effet d’accélérer le recours aux nouvelles technologies éducatives en Afrique. Dans plusieurs pays, les difficultés induites par la pandémie ont permis des évolutions rapides dans le secteur de l’éducation, grâce notamment à l’émergence des "EdTechs", les technologies au service de l’éducation. Par ailleurs, alors que la formation des enseignant·es constitue un défi pour une bonne partie du continent, le recours à l’intelligence artificielle apparaît comme un moyen efficace d’aider les enseignant·es à trouver des solutions pédagogiques et construire des cours adaptés aux élèves. Toutefois, si elles ouvrent de nouvelles perspectives, ces solutions innovantes se heurtent aux inégalités d’accès au numérique dans de nombreuses régions africaines. https://courier.unesco.org/fr/articles/en-afrique-les-edtechs-ont-la-cote
Permalink[article]Decolonization: The long goodbye - In : NEW INTERNATIONALIST, September-October 2023 (01/09/2023), N°545,
Alors que des millions de personnes à travers le monde luttent pour leur sécurité alimentaire, les multinationales de l'agroalimentaire ont enregistré une hausse de 22 % de leurs profits au cours des six derniers mois. Dans les pays africains où ces entreprises ont bâti leur business, les plantations d'huile de palme sont décrites par les chercheur·ses du GRAIN comme des "sites de pauvreté endémique, de conflit et de violence". Ces multinationales ont tout simplement réussi à sourcer les ingrédients essentiels à leur production agroalimentaire sur la base d'un système néocolonial, fondé sur le pillage des ressources et l'exploitation des peuples des pays du Sud. Selon l'auteure de l'article, regarder en face les impacts de ces empires ne signifie pas régler ses comptes avec le passé colonial mais cette démarche est vitale pour bâtir un futur équitable. https://newint.org/features/2023/08/14/decolonization-long-goodbye-decolonizehow
Permalink[article]De la nourriture pour tout le monde - In : UN SEUL MONDE, septembre 2023 (01/09/2023), N°3/2023, 19 P.
Selon les spécialistes, garantir durablement l'alimentation des populations implique une transformation du système alimentaire, pour une meilleure résilience face aux guerres, aux pandémies et au réchauffement climatique. Dans cette optique, l’École polytechnique de Zurich soutient un projet d'économie circulaire visant à améliorer la sécurité alimentaire dans les zones suburbaines de quatre villes africaines. Dans le nord-est du Nigeria, des millions de personnes subissent les violences des milices islamistes. La DDC ( Direction du développement et de la coopération) offre un soutien aux familles vulnérables qui, grâce à de petites contributions régulières, peuvent se nourrir sainement et envisager une nouvelle existence. Dans un entretien accordé à la revue, le rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, constate que le système alimentaire actuel produit des denrées et des violences. Ce sont les femmes et les enfant qui souffrent le plus souvent de la faim.
Permalink[article]The fight for reparations - In : NEW INTERNATIONALIST, September-October 2023 (01/09/2023), N°545,
En Afrique, le combat pour les réparations est ancien. À la fin du 18e siècle, des groupes politiques menés par des activistes africains faisaient déjà des plaidoyers contre l'esclavage transatlantique. Les mouvements pour les réparations remontent aux luttes anticoloniales sur le continent africain dans les années 1900. Ils étaient rassemblés sous l'appellation "mouvement panafricain", qui luttait contre l'influence des pays occidentaux sur les pays africains et contre le pillage de leur économie. Le souvenir de ces luttes permet de comprendre que les réparations constituent une "reconnaissance des erreurs historiques" aux yeux du monde. En Amérique du Nord, les activistes afro-américains exigent des réparations financières pour les descendants des esclaves africains. D'autres veulent des réparations pour l'héritage toujours vivace de l'esclavage, à l'origine de la persistance des inégalités socioéconomiques aux États-Unis. https://newint.org/features/2023/10/09/fight-reparations
Permalink[article]L’Accord franco-algérien de 1968 est-il en sursis ? - In : THE CONVERSATION, 15 août 2023 (15/08/2023), 15/08/2023,
Issu des Accords d’Évian énonçant que "sauf décision de justice, tout Algérien muni d’une carte d’identité est libre de circuler entre l’Algérie et la France", l’Accord de 1968 visait à réorganiser la circulation postindépendance, l’emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles. Le Conseil d’État reconnaissait alors son caractère spécifique et concluait que les règles générales du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) ne s’appliquaient pas aux ressortissants algériens. En réalité, l’Accord de 1968 visait déjà à réduire l’immigration de la main d’œuvre salariée, ce qui poussa l’Algérie à arrêter l’émigration de travail vers la France dès 1973. Les avenants de 1985, 1986 et 1994, limitant davantage la circulation des Algérien·nes par l'instauration des visas d'entrée en France puis en Algérie (par réciprocité), ont signé l’érosion progressive de l’Accord de 1968. Aujourd'hui l'Accord n’est plus si protecteur, son contenu originel ayant été vidé au fil des avenants et de la complexité croissante des procédures spécifiques au Ceseda qui s’imposent aussi aux ressortissant·es algérien·nes. https://theconversation.com/laccord-franco-algerien-de-1968-est-il-en-sursis-209176
Permalink[article]African Union: climate action offers organisation unique chance for revival TEVOEDJRE, Eric - In : THE CONVERSATION, 20 juillet 2023 (20/07/2023), 20/07/2023,
Depuis la guerre en Ukraine, l'Union africaine se démène pour exister sur la scène internationale. Elle s'est fixé comme objectif de "promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent" et de mettre en œuvre "des politiques communes pour le commerce, la défense et la politique extérieure". Néanmoins, elle reste tributaire de sa dépendance économique à l'égard de ses partenaires internationaux, ce qui limite son indépendance politique, à laquelle s'ajoutent des difficultés de gouvernance liées aux luttes de pouvoir internes et externes, ainsi qu'à la succession de présidents qui ont souvent négligé les initiatives pan-africaines. Or aujourd'hui la lutte contre le réchauffement climatique semble donner l'occasion à l'Union africaine de se repositionner sur la scène internationale, en s'emparant du sujet environnemental, notamment des impacts climatiques sur le continent africain. Afin de mobiliser les ressources nécessaires à son action et de retrouver une crédibilité mondiale, l'Union africaine doit désormais définir des priorités pour convaincre ses États-membres et ses partenaires extérieurs. https://theconversation.com/african-union-climate-action-offers-organisation-unique-chance-for-revival-209718
Permalink[article]920 millions de personnes pourraient être confrontées à des conflits liés aux cours d'eau d'ici à 2050 : ce que notre étude a révélé en Afrique - In : THE CONVERSATION, 11 juillet 2023 (11/07/2023), 11/07/2023,
Le projet de grand barrage de la Renaissance éthiopienne sur le Nil est entré en service en février 2022. Il a renforcé les tensions entre l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, les trois pays les plus dépendants de l'eau du Nil. C'est un exemple parmi d'autres conflits entre des États partageant des bassins fluviaux, qui risquent de devenir plus fréquents avec l'augmentation des températures mondiales. Les tensions autour de l'eau existent depuis longtemps mais elles augmentent aujourd'hui dans 66 bassins fluviaux transfrontaliers en Afrique, en raison de la croissance démographique, de l'intensification de l'utilisation de l'eau et du changement climatique. Selon l'étude de l'auteure, si rien ne change dans la gestion des bassins fluviaux transfrontaliers et si le changement climatique s'aggrave, 920 millions de personnes vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé d'ici à 2050. https://theconversation.com/920-millions-de-personnes-pourraient-etre-confrontees-a-des-conflits-lies-aux-cours-deau-dici-a-2050-ce-que-notre-etude-a-revele-en-afrique-208448
PermalinkN°84 - 2023/1 - Formation agricole et rurale : la clef des champs ? (Bulletin de GRAIN DE SEL) / Alexandra QUET-VIEVILLE
Permalink[article]L’ONU est-elle une organisation démocratique ? - In : THE CONVERSATION, 5 juillet 2023 (05/07/2023), 05/07/2023,
Bien qu'il soit difficile de classer les États du monde selon leur niveau de démocratie, environ la moitié sur les 193 membres de l’ONU sont considérés comme non démocratiques, dont certains jouent pourtant un rôle majeur au sein des Nations unies, tels que la Chine ou la Russie, notamment au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La question se pose donc : l’ONU et ses organes sont-ils démocratiques ? sachant que le système de vote fait l’objet de nombreuses critiques puisque les pays négocient les candidatures à l'avance. En octobre 2020, l’ONU a refusé l’entrée de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’homme, mais la Chine et la Russie ont été élues. En octobre 2022, le Conseil des droits de l’homme a renoncé à organiser un débat sur la situation des droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (Chine), débat qui avait été réclamé par une dizaine d’États démocratiques occidentaux. Et de nombreux États dictatoriaux africains tirent profit de leur appartenance à cette commission pour échapper aux rapports dénonçant leurs manquements. https://theconversation.com/lonu-est-elle-une-organisation-democratique-208336
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