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[article]Une loi pourrait-elle démoder la fast fashion ? DEKHILI, Sihem - In : THE CONVERSATION, 2 avril 2024 (02/04/2024), 02/04/2024,
La fast fashion est l'aboutissement des relations mondialisées entre mode, commerce et législation, mises en œuvre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment depuis l'abrogation des accords multifibres (AMF) en 2005, qui a permis l'émergence des marchés asiatiques avec une main-d'œuvre et des matières premières peu chères, des normes environnementales, sociales et sanitaires très réduites. Face aux conséquences de cette mondialisation de la production textile, la France a adopté le 14 mars dernier une proposition de loi visant à instaurer un bonus-malus pour dissuader la consommation irraisonnée d'articles issus de la fast fashion. Son efficacité est loin d'être assurée et exige l'adhésion des consommateurs ainsi qu'un changement radical de leur comportement d'achat. https://theconversation.com/une-loi-pourrait-elle-demoder-la-fast-fashion-226891
[article]
Titre : Une loi pourrait-elle démoder la fast fashion ? Type de document : document électronique Auteurs : Mohamed Akli ACHABOU ; Sihem DEKHILI Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Commerce international ; Consommation responsable ; Industrie textile ; Législation ; Mondialisation ; Sanction économique
Thésaurus Géographique
France ; AsieRésumé : La fast fashion est l'aboutissement des relations mondialisées entre mode, commerce et législation, mises en œuvre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment depuis l'abrogation des accords multifibres (AMF) en 2005, qui a permis l'émergence des marchés asiatiques avec une main-d'œuvre et des matières premières peu chères, des normes environnementales, sociales et sanitaires très réduites. Face aux conséquences de cette mondialisation de la production textile, la France a adopté le 14 mars dernier une proposition de loi visant à instaurer un bonus-malus pour dissuader la consommation irraisonnée d'articles issus de la fast fashion. Son efficacité est loin d'être assurée et exige l'adhésion des consommateurs ainsi qu'un changement radical de leur comportement d'achat. En ligne : https://theconversation.com/une-loi-pourrait-elle-demoder-la-fast-fashion-226891 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85032
in THE CONVERSATION > 02/04/2024 (2 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 28659 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 21025 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]How countries in conflict zones can recover from floods – lessons from Pakistan - In : THE CONVERSATION, 5 mars 2024 (05/03/2024), 05/03/2024,
Environ 20 000 personnes sont mortes ou portées disparues après les inondations dévastatrices de septembre 2023 au nord-est de la Libye et les infrastructures ont été sérieusement endommagées. La Libye, comme d'autres pays touchés par les inondations, en particulier dans les zones de conflit, pourraient s'inspirer du Pakistan, où des plans innovants de redressement après les inondations de 2022 ont montré leur efficacité. La réponse du Pakistan incluait une évaluation globale des besoins des populations touchées, un plan d'actions clair pour la reconstruction des moyens de subsistance, de l'agriculture et des infrastructures publiques pour les cinq ans à venir. Selon les travaux de l'auteur, la meilleure stratégie de reconstruction et de résilience est celle qui aide en priorité les communautés touchées, répare les infrastructures endommagées et garantit un soutien sanitaire, économique et social durable. S'inspirant du modèle d'auto-résilience, une stratégie de reconstruction efficiente implique une participation populaire, qui renforce la durabilité des actions, fournit de l'emploi à la main d'œuvre locale et réutilise les matériaux récupérés sur place. https://theconversation.com/how-countries-in-conflict-zones-can-recover-from-floods-lessons-from-pakistan-224707
[article]
Titre : How countries in conflict zones can recover from floods – lessons from Pakistan Titre original : Comment les pays en zones de conflit peuvent se relever après des inondations - leçons du Pakistan Type de document : document électronique Auteurs : Olasunkanmi Habeeb OKUNOLA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques, photographies. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Aide humanitaire ; Besoins essentiels ; Catastrophe naturelle ; Infrastructure ; Participation populaire ; Reconstruction ; Résilience
Thésaurus Géographique
Libye ; PakistanRésumé : Environ 20 000 personnes sont mortes ou portées disparues après les inondations dévastatrices de septembre 2023 au nord-est de la Libye et les infrastructures ont été sérieusement endommagées. La Libye, comme d'autres pays touchés par les inondations, en particulier dans les zones de conflit, pourraient s'inspirer du Pakistan, où des plans innovants de redressement après les inondations de 2022 ont montré leur efficacité. La réponse du Pakistan incluait une évaluation globale des besoins des populations touchées, un plan d'actions clair pour la reconstruction des moyens de subsistance, de l'agriculture et des infrastructures publiques pour les cinq ans à venir. Selon les travaux de l'auteur, la meilleure stratégie de reconstruction et de résilience est celle qui aide en priorité les communautés touchées, répare les infrastructures endommagées et garantit un soutien sanitaire, économique et social durable. S'inspirant du modèle d'auto-résilience, une stratégie de reconstruction efficiente implique une participation populaire, qui renforce la durabilité des actions, fournit de l'emploi à la main d'œuvre locale et réutilise les matériaux récupérés sur place. En ligne : https://theconversation.com/how-countries-in-conflict-zones-can-recover-from-flo [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84988
in THE CONVERSATION > 05/03/2024 (5 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 12013 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12582 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]BRICS+ : Une alternative pour le Sud global ? - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, 170 P.
Depuis une quinzaine d'années, les BRICS s'affirment sur la scène mondiale, bousculent les équilibres géopolitiques et questionnent les inégalités inhérentes au système économique postcolonial dominé par l'Occident. A l'origine, les BRICS comptaient 5 membres : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. Depuis le sommet de Johannesburg d'août 2023, six nouveaux pays ont intégré ce bloc : Iran, Argentine, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Éthiopie. Désormais, les BRICS élargis (BRICS+) rassemblent 3,6 milliards d'habitant¸es, soit 46,6% de la population mondiale. Leur poids économique (36% du PIB mondial) dépasse celui du G7 et devrait atteindre 50% de la richesse produite mondialement d'ici 2050. Les BRICS+ contrôlent plus de la moitié des réserves d'énergie fossile et presque la moitié de la production alimentaire de la planète. Cette montée en puissance suscite un mélange de craintes ou d'enthousiasme que les auteur¸es des articles de ce dossier se proposent d'analyser.
[article]
Titre : BRICS+ : Une alternative pour le Sud global ? : Points de vue du Sud Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent DELCOURT Année de publication : 2024 Article en page(s) : 170 P. Note générale : Dossier comprenant un éditorial et 9 articles en 2 parties :
* Éditorial : BRICS+ , une perspective critique
* Première partie : les BRICS+ et le Sud global
* Les BRICS+, un nouvel anticolonialisme émancipateur ?
* Impérialisme occidental, BRICS et sous-impérialisme dans le Sud global
* La Chine et son rôle hégémonique en Amérique latine et en Argentine
* Coopération Sud-Sud et multinationales brésiliennes au Mozambique
* Deuxième partie : nouvel ordre multipolaire ?
* Les BRICS face au conflit russo-ukrainien
* Remodeler la "Nouvelle banque de développement" des BRICS
* Réaliste, le bousculement du monde voulu par les BRICS+ ?
* "Multipolarité", le mantra de l'autoritarisme
* Contre l'impérialisme multipolaire.
Bibliographies, résumés en français, index des noms de pays.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Relation Sud-Sud ; Coopération économique ; Mondialisation ; Impérialisme ; Décolonisation
Thésaurus Géographique
Brésil ; Russie ; Inde ; Chine ; Afrique du sud ; Egypte ; Argentine ; Arabie saoudite ; Iran ; Emirats arabes unis ; EthiopieRésumé : Depuis une quinzaine d'années, les BRICS s'affirment sur la scène mondiale, bousculent les équilibres géopolitiques et questionnent les inégalités inhérentes au système économique postcolonial dominé par l'Occident. A l'origine, les BRICS comptaient 5 membres : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. Depuis le sommet de Johannesburg d'août 2023, six nouveaux pays ont intégré ce bloc : Iran, Argentine, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Éthiopie. Désormais, les BRICS élargis (BRICS+) rassemblent 3,6 milliards d'habitant¸es, soit 46,6% de la population mondiale. Leur poids économique (36% du PIB mondial) dépasse celui du G7 et devrait atteindre 50% de la richesse produite mondialement d'ici 2050. Les BRICS+ contrôlent plus de la moitié des réserves d'énergie fossile et presque la moitié de la production alimentaire de la planète. Cette montée en puissance suscite un mélange de craintes ou d'enthousiasme que les auteur¸es des articles de ce dossier se proposent d'analyser. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85150
in ALTERNATIVES SUD > VOL. 31-2024/1 (1er trimestre 2024) . - 170 P.[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 20940 ALT-S 24-1 affiche, photo 31 - CIDES (Toulouse) Disponible 11785 CM G1932 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible 11778 81 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 060/311 POL/MON/664 autres textes imprimés 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) Disponible 35576 REL GEO autres textes imprimés 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) Disponible [article]BRICS+ : une perspective critique - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, P. 7-30
Les BRICS+ participent à un rééquilibrage des rapports de force au niveau mondial, mais ils sont loin de représenter une alternative salutaire pour les pays du Sud. Derrière une fausse rhétorique de solidarité Sud-Sud, leur coopération économique renforce le modèle extractiviste et amplifie les inégalités. Les forces progressistes devraient jeter les bases d'un nouvel internationalisme pour contrer les tentations néocoloniales.
[article]
Titre : BRICS+ : une perspective critique Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent DELCOURT Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 7-30 Note générale : Éditorial du dossier sur les BRICS+, bibliographie, résumé. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Relation Sud-Sud ; Pays émergent ; Coopération économique ; Extractivisme ; Échange inégal ; Néocolonialisme
Thésaurus Géographique
Brésil ; Russie ; Inde ; Chine ; Afrique du sudRésumé : Les BRICS+ participent à un rééquilibrage des rapports de force au niveau mondial, mais ils sont loin de représenter une alternative salutaire pour les pays du Sud. Derrière une fausse rhétorique de solidarité Sud-Sud, leur coopération économique renforce le modèle extractiviste et amplifie les inégalités. Les forces progressistes devraient jeter les bases d'un nouvel internationalisme pour contrer les tentations néocoloniales. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85151
in ALTERNATIVES SUD > VOL. 31-2024/1 (1er trimestre 2024) . - P. 7-30[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 20940 ALT-S 24-1 affiche, photo 31 - CIDES (Toulouse) Disponible 11785 CM G1932 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible 11778 81 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 060/311 POL/MON/664 autres textes imprimés 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) Disponible 35576 REL GEO autres textes imprimés 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) Disponible [article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
[article]
Titre : Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan Type de document : document électronique Auteurs : Laurent GAYER Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Démocratie ; Élection ; Enquête ; Fraude ; Homme d’État ; Opposition ; Parti politique
Thésaurus Géographique
PakistanRésumé : Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. En ligne : https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84776
in THE CONVERSATION > 19/02/2024 (19 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45443 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12344 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique NORMAND, Emilie ; BOSSE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique-220605
PermalinkN°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
PermalinkN°151 - janvier-février-mars 2024 - Pakistan : Un an après la montée des eaux (Bulletin de ACTION) / Emeraude GODIN
Permalink[article]How Palestine became Israel’s spyware test-bed - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2023 (01/11/2023), N°546,
Après s'être servie de la Palestine comme zone-test d'espionnage dans les années 2010, la société israélienne Pegasus a vendu ses dispositifs d'espionnage aux autorités mexicaines en 2011 à l'époque de la guerre contre la drogue. Alors que ce matériel était utilisé contre le crime organisé (Pegasus s'enorgueillit d'avoir contribué à l'arrestation du chef du cartel de la drogue El Chapo en 2019), des journalistes, des dissidents, des ennemis politiques et des activistes des droits sont désormais visés, ce qui place l'Amérique centrale au premier rang mondial des utilisateurs de matériel d'espionnage israélien. Aujourd'hui, Israël est à la tête de la très florissante industrie mondiale de l'espionnage qui menace les droits humains, la liberté de la presse et la démocratie, à travers le monde. Ces technologies de la surveillance, développées dans une opacité totale par des entreprises privées sans aucun respect du droit, permettent à n'importe quel hacker d'infiltrer les données personnelles des smartphones des personnes surveillées. L'auteur a rencontré des victimes de Pegasus en Palestine, au Togo, en Arabie saoudite, au Mexique et en Inde et témoigne de leurs craintes d'être épié·es au quotidien par la police, les gangs ou les militaires. https://newint.org/features/2023/10/02/spy-games
Permalink[article]« Nous pouvons éradiquer le paludisme d’ici 2040 », se projette Adrian Hill dont le vaccin vient d’être approuvé par l’OMS - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2023 (23/10/2023), 23/10/2023,
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’approuver un nouveau vaccin qui, selon les spécialistes, va changer la donne dans la lutte contre le paludisme, qui tue encore chaque année un demi-million de personnes en Afrique. Les essais ont montré que le vaccin R21/Matrix, développé par l’Université d’Oxford en collaboration avec le Serum Institute of India, réduit jusqu’à 75 % le nombre de cas symptomatiques, comparé à une efficacité d’environ 50 % sur un an pour le vaccin actuel, avec une baisse de son efficacité sur trois ans. Le R21/Matrix peut être fabriqué à moindre coût et à grande échelle, pour protéger la plupart des enfants en Afrique. Cet article retranscrit un entretien avec Adrian Hill au sujet de ses travaux de recherche et des différentes étapes de son vaccin très prometteur. https://theconversation.com/nous-pouvons-eradiquer-le-paludisme-dici-2040-se-projette-adrian-hill-dont-le-vaccin-vient-detre-approuve-par-loms-216207
Permalink[article]Anticolonialisme (s) - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2023 (01/10/2023), VOL. 30-2023/3, 180 P.
Les luttes anticoloniales relèvent-elles d'un passé révolu, dilué dans la géopolitique du 21°siècle ou définitivement dépassé par la radicalité décoloniale ? Le prétendre serait passer à côté de leur actualité et se priver de l'enseignement historique qui offre un autre éclairage sur la question du ou des impérialismes. Comment ne pas dénoncer l'usage opportuniste de la rhétorique anti-impérialiste par des régimes autoritaires ou ne pas soutenir les soulèvements populaires au prise avec ces mêmes régimes ou avec un néocolonialisme autre qu'occidental ?
Permalink[article]Les plantations de palmiers à huile recourant à l'agriculture contractuelle et un amendement à la loi sur les forêts menacent les forêts du Nord-Est de l'Inde - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267, P. 5-10
Les luttes liées à la terre dans les États du Nord-Est de l’Inde pourraient se durcir avec l’expansion des plantations de palmiers à huile sur les terres des petit·es agriculteur·rices et des populations autochtones, menaçant leur souveraineté alimentaire et la pratique ancestrale du Jhum (culture itinérante). De plus, un nouvel amendement à la loi sur les forêts va faciliter cette expansion et renforcer encore les menaces qui pèsent sur les forêts et les peuples autochtones de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Points de vue du Sud : Asie SAJJAD AKHTAR, Aasim ; SABBAGH-KHOURY, Areej - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2023 (01/10/2023), VOL. 30-2023/3, P. 95-130
En Asie, il n'y a pas un impérialisme mais des impérialismes différents selon la nation considérée et selon la période historique. C'est ainsi que les impérialismes anglais ou français ont été remplacés par les impérialismes américains, chinois ou russe. La Chine qui a été longtemps considérée par les peuples asiatiques comme un modèle d'émancipation, installe sa domination économique selon des méthodes capitalistes. En Inde ou au Pakistan, les États ont conservé des structures coloniales, il y a eu un simple transfert de pouvoir entre les colonisateurs et les élites locales. La colonisation de la Palestine par Israël s'apparente au concept de colonisation de peuplement, bien que des deux côtés des chercheur·es contestent cette classification.
PermalinkN°267 - octobre 2023 - Résistance et solidarité contre l'assaut des multinationales sur les territoires (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]How bad is the fiscal squeeze? - In : DISASTERS, September 20, 2023 (20/09/2023), 20/09/2023,
Partout dans le monde, la pression fiscale s'intensifie. La nécessité de réduire le déficit fiscal dû à l'augmentation du coût de la dette est une contrainte commune à tous les pays. Mais la pression fiscale est particulièrement préoccupante dans les pays d'Afrique subsaharienne, d'Amérique du Sud et d'Asie du Sud, à moins d'une action de la communauté internationale en faveur de l'allègement de la dette. En octobre 2019, le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait une reprise modérée mais certaine de la croissance pour la période 2020-2024, malheureusement douchée par la pandémie de Covid-19. Afin de maintenir leur économie à flot, soutenir les ménages et faire face aux fermetures d'entreprises, les gouvernements de ces pays du Sud ont dû emprunter massivement. Puis la guerre en Ukraine est venue assommer les finances publiques avec l'augmentation des coûts de l'énergie, des matières premières et des denrées de base, ce qui a fait exploser l'inflation au niveau mondial. Et, lorsque la Réserve fédérale étatsunienne a répondu par un resserrement drastiques des taux, les pays à faible revenu ont pâti de la dépréciation des taux de change du dollar US, ce qui a encore aggravé le poids de leur dette et augmenté ses coûts de service. https://odi.org/en/insights/how-bad-is-the-fiscal-squeeze/
Permalink[article]Le calvaire des Rohingyas au Bangladesh - In : UN SEUL MONDE, septembre 2023 (01/09/2023), N°3/2023, P. 20-23
Depuis 2017, près d'un million de Rohingyas vivent dans des conditions précaires au Bangladesh. La solidarité de la population locale a fait place à la lassitude. Les Rohingyas, bloqués dans ce pays qui a ses propres problèmes sont pris entre deux feux.
Permalink[article]Violences ethniques dans l’État de Manipur : comment expliquer les atermoiements du gouvernement indien ? - In : THE CONVERSATION, 15 août 2023 (16/08/2023), 15/08/2023,
Début août 2023, dans l’État de Manipur (au nord-est de l’Inde), l’enterrement de 35 membres de l’ethnie kuki tués lors d’affrontements avec des représentants de l’ethnie meitei, majoritaire dans cet État, a été reporté pour éviter une nouvelle montée de violences. Cet épisode est le dernier en date du conflit ethno-religieux qui met aux prises la communauté meitei hindoue, représentant environ la moitié des habitant·es de l’État, avec les communautés kuki et naga, majoritairement chrétiennes. Depuis le mois de mai 2023, ces violences ont causé 80 morts et contraint des milliers de personnes à fuir. Pourtant, le gouvernement central de New Delhi n'a réagi qu'après la diffusion d'images d'une violence extrême, montrant deux femmes kuki forcées à marcher nues puis à subir un viol collectif par des hommes supposément issus de la communauté meitei. Les députés de l’opposition ont déposé une motion de censure contre le Premier ministre Narendra Modi, dénonçant l’incapacité de son gouvernement à mettre fin aux violences. https://theconversation.com/violences-ethniques-dans-letat-de-manipur-comment-expliquer-les-atermoiements-du-gouvernement-indien-211286
Permalink[article]Pourquoi les grandes puissances se font la guerre - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, août 2023 (01/08/2023), N°833, P. 1, P. 10-11
Les rapports entre puissances obéissent moins aux idéaux qu'à des considérations stratégiques, explique John Mearsheimer, théoricien du réalisme dans les relations internationales. Dans sa conception, la force motrice de la compétition entre États se situe dans la structure même du système international. C'est celle-ci qui motive les États -et plus encore les superpuissances- à se livrer une compétition féroce, plus que la défense de leurs idéaux politiques.
Permalink[document électronique]Le prêt conditionnel du FMI et son coût FAROOQ, Tariq, - LIEGE (BELGIQUE) : COMITE POUR L'ABOLITION DES DETTES ILLEGITIMES (CADTM), 2023/07/20,
Le 12 juillet 2023, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un prêt conditionnel plus important que prévu (3 milliards de dollars) au Pakistan. Sans cet accord, le Pakistan aurait été en défaut de paiement. Mais les conditions draconiennes imposées par le FMI vont faire payer un lourd tribut à la population. En effet, cela a entraîné une hausse des prix sans précédent (gaz et électricité), la suppression de nombreuses subventions publiques ainsi que l'augmentation de certaines taxes et la création de nouvelles. La popularité du gouvernement actuel est d'autant plus érodée que l’État avait déjà manqué à ses obligations lors de la pandémie de Covid-19 et des inondations dévastatrices de 2022.
Public :
http://www.cadtm.org/Le-pret-conditionnel-du-FMI-et-son-cout
Permalink