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N°256 - mai-juin 2021 - Une transition vers quoi ? Les injustices de l’économie "bas carbone" et des "énergies vertes" (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
[n° ou bulletin]
Titre : N°256 - mai-juin 2021 - Une transition vers quoi ? Les injustices de l’économie "bas carbone" et des "énergies vertes" Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO Année de publication : 2021 Importance : 41 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant :
* La transition vers une économie "bas carbone" : un camouflage vert pour un capitalisme plus destructeur, p. 2
* Véhicules électriques : moteurs de souffrance et de pollution, p. 5
* Consommation industrielle : une cause profonde de la crise, largement invisible, mais pourtant décisive, p. 12
* Paradoxes verts d’un pays amazonien, p. 17
* Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ?, p. 21
* L'énergie éolienne sur la côte nord-est du Brésil et les contradictions entre "énergie propre", injustices et racisme environnementaux, p. 26
* L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution, p. 30
* Une économie qui détruit la planète peut-elle être responsable, durable, renouvelable et certifiée ?, p. 35.
Notes bibliographiques, liens sitographiques, photographies, recommandations.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Déforestation ; Économie verte ; Empreinte écologique ; Énergie éolienne ; Énergie hydroélectrique ; Extractivisme ; Infrastructure ; Relation Nord-Sud ; Terres rares
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Brésil ; Chine ; Equateur ; Indonésie ; République démocratique du Congo ; ZimbabweRésumé : Les discours trompeurs des pays du Nord sur l'économie verte, bas carbone et durable camouflent la poursuite d'un modèle fondé sur l'extractivisme des multinationales, qui repose sur la dépendance et l'exclusion des pays du Sud. Le "verdissement" affiché de l'énergie ne remet pas en cause le modèle économique dominant lié aux combustibles fossiles et se réduit à un débat sur la technologie énergétique, plutôt que sur la gestion responsable des sources d'énergie. Ce bulletin examine certains aspects de ce camouflage vert et vise à mettre en lumière les intérêts, les acteurs et les menaces qu'il permet de dissimuler. Quelques articles mettent en évidence les impacts de l'extractivisme dans différentes régions du monde : gaz au Mozambique, pourtant considéré comme "combustible propre", terres rares (nickel en Indonésie, cobalt en République démocratique du Congo, diamant au Zimbabwe). Deux articles s'intéressent à l'énergie éolienne : parcs éoliens à grande échelle au Brésil ; exploitation forestière croissante du bois de balsa en Équateur, exporté vers la Chine pour la construction d'éoliennes. Un article traite de la production d'hydrogène vert grâce à l'énergie produite par les méga-barrages (comme le projet Grand Inga en République démocratique du Congo). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=28047 [n° ou bulletin]Contient
- [article]La transition vers une économie "bas carbone" : un camouflage vert pour un capitalisme plus destructeur - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 2-4
Les réponses dominantes à la crise climatique et à la destruction environnementale entraînent une expansion inexorable de l'économie capitaliste. Les discours sur l'énergie verte, bas carbone et durable ne font que camoufler la poursuite d'un modèle économique et politique fondé sur l'extractivisme, qui repose sur l'oppression, l'exclusion, le patriarcat et le racisme envers les communautés des pays du Sud. La transition énergétique prônée par les pays du Nord ne remet en cause aucun des problèmes systémiques à l'origine de la crise climatique et environnementale, tels que la surproduction et la surconsommation. La transition énergétique est réduite à un débat sur la technologie ou les sources d'énergie à utiliser, plutôt que sur les responsabilités, le contrôle et l'utilisation des sources d'énergie potentielles. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]Véhicules électriques : moteurs de souffrance et de pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 5-11
Les voitures électriques exigent d'énormes quantités de minéraux et de métaux, ainsi qu'un approvisionnement énergétique centralisé. Tandis que les multinationales et les gouvernements font des voitures électriques une composante essentielle de la lutte contre le changement climatique, les impacts négatifs de l'extraction des terres rares nécessaires à la production automobile sont minimisés et qualifiés d'impacts "locaux". Les multinationales affirment que les impacts seront corrigés par des pratiques commerciales plus durables, des politiques de responsabilité sociale des entreprises, des certifications, des activités minières respectueuses des forêts, ainsi qu'un recyclage accru des minéraux et des métaux. Ce discours trompeur des pseudo-avantages mondiaux masque un nouveau modèle économique synonyme d'exploitation et de pollution des pays du Sud global par les pays du Nord. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]Consommation industrielle : une cause profonde de la crise, largement invisible, mais pourtant décisive - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 12-16
Le monde traverse une crise grave et multiforme, qui englobe la destruction de l'environnement, le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, les inégalités sociales, l'insécurité alimentaire, l'augmentation de la pauvreté et l'accaparement de terres. La consommation industrielle s'entend comme une conséquence de la logique systémique d'accumulation toujours croissante de l'économie capitaliste. Des quantités massives d'énergie sont distribuées aux industries pour alimenter leurs chaînes de production, des milliers de terres fertiles sont transformés en cultures de rapport à des fins industrielles. Cet article met en avant les points de vue de deux organisations : Justiça Ambiental! au Mozambique, qui accompagne les luttes populaires contre l'exploitation des gisements de gaz offshore et onshore ; WoMin, une alliance écoféministe africaine qui soutient les mouvements de femmes et les communautés locales contre les activités minières. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]Paradoxes verts d’un pays amazonien - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 17-20
L'industrie du balsa est fortement implantée en Équateur mais elle a fini par épuiser les plantations d’arbres pour satisfaire les exportations massives vers la Chine. La suppression de l'impôt sur les énergies renouvelables en Chine a attisé la demande en bois de balsa, qui constitue un intrant important des éoliennes. En plus des plantations d’arbres de balsa établies, la très forte demande chinoise a poussé les producteur·rices de l'Amazonie équatorienne à s’approvisionner en sources forestières, ce qui a repoussé la frontière des plantations jusqu'aux zones de végétation naturelles et jusqu'à des fermes paysannes vivant de l'agroforesterie. Cette ruée a augmenté non seulement la déforestation du balsa, mais aussi d’autres essences de bois commercialisées illégalement, ce qui menace les terres des populations amazoniennes et, par conséquent, leur autosuffisance alimentaire. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 21-25
Les énergies renouvelables à l'échelle industrielle se positionnent comme une solution à la consommation d'énergie toujours croissante des pays du Nord. De nombreux acteurs poussent à l'augmentation de leur capacité de production et d'utilisation de l'"hydrogène vert" dans le cadre des plans de relance post crise de Covid-19. Les industriels du secteur hydroélectrique font également pression pour activer la construction de grands barrages alimentés en hydrogène vert, en raison d'une émission nette zéro carbone. La production d'hydrogène vert est devenue une justification de plus qui permet à des groupes d'intérêt d'accélérer la construction d'infrastructures d'énergie renouvelable à grande échelle. Les impacts néfastes pour les communautés autochtones dus à l'accaparement des terres restent largement passés sous silence. C'est le cas du projet Grand Inga en République démocratique du Congo, avec la construction planifiée du méga barrage controversé Inga 3, qui menace les communautés habitant le long du fleuve Congo. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]L'énergie éolienne sur la côte nord-est du Brésil et les contradictions entre "énergie propre", injustices et racisme environnementaux FERNANDES, Beatriz - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 26-29
Au Brésil, les projets énergétiques liés à l'augmentation de la demande alimentent les inégalités, les conflits, les risques et préjudices socio-
environnementaux, dus à l'accaparement des terres des peuples autochtones par un pouvoir politique basé sur la suprématie héritée de la colonisation. Malgré les conquêtes sociales, ces héritages sont ancrés dans les pratiques des pouvoirs dominants des Blancs, au détriment des populations noires, des peuples autochtones, des peuples de l'eau, des communautés quilombolas, entre autres. Dans ce contexte, même si la source de production énergétique via l'industrie éolienne au Brésil et surtout dans la Région du Nord-Est est considérée comme écologiquement plus propre, la mise en œuvre sur le terrain des complexes éoliens est marquée par la logique productiviste et dominatrice, qui contribue à la destruction de l'environnement, entrave les droits des peuples autochtones et alimente le racisme structurel. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 30-34
Au-delà du niveau alarmant de concentration des entreprises de l'économie numérique, les impacts socio-environnementaux de leurs activités sont patents. Ils concernent non seulement les sous-produits toxiques associés à sa production, mais aussi la pollution causée par les quantités massives d'énergie et d'eau nécessaires aux centres de données. Les quantités d’électricité supplémentaires pour faire fonctionner les bibliothèques de mégadonnées des GAFAM exercent une pression encore plus forte sur les terres forestières qui abritent les ressources hydrauliques et fossiles. L'économie numérique est loin d'être propre et ses impacts sur l'environnement, le climat et les populations autochtones sont incommensurables. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf- [article]Une économie qui détruit la planète peut-elle être responsable, durable, renouvelable et certifiée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 35-40
Pour se légitimer face aux effets dévastateurs de leurs activités, les industries extractives abusent de stratégies de "greenwashing". Les "certifications" des chaînes de production ou de matières premières, l’utilisation de concepts "verts" et les mécanismes de compensation carbone sont des tactiques dénoncées par les mouvements écologistes. Ces solutions "vertes" sont critiquées par la société civile parce qu’elles relancent la conquête mondiale des matières premières, notamment des terres rares. Le terme "durable" est si imprécis que les activités extractives ou les monocultures industrielles à des fins énergétiques peuvent s’attribuer l'étiquette de production durable ou responsable. Pour que le système économique dominant s'engage réellement dans une transition énergétique et écologique juste, il est urgent de se doter de normes et de lois internationales relatives au comportement des entreprises concernant les droits humains, l'environnement et la certification des chaînes d’approvisionnement. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdfExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]À la recherche de l'Amazonie oubliée GARANCHER, Laure, - PARIS : DELCOURT, 2021, 142 P.
La bande dessinée est née suite à une mission archéologique de terrain en Amazonie, à la recherche de signes de son peuplement passé. L'auteure met en scène un anaconda et une mygale, narrateur·rices du récit. Ces personnages accompagnent les scientifiques et leur posent de nombreuses questions, notamment concernant la déforestation en Amazonie et la survie de la planète.
Titre : À la recherche de l'Amazonie oubliée Type de document : texte imprimé Auteurs : Laure GARANCHER Editeur : PARIS : DELCOURT Année de publication : 2021 Importance : 142 P. Présentation : ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-413-03885-6 Note générale : Bande dessinée. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Déforestation ; Écologie ; Forêt ; Histoire ; Peuple autochtone ; Sciences de la nature et de la vie
Thésaurus Géographique
AmazonieRésumé : La bande dessinée est née suite à une mission archéologique de terrain en Amazonie, à la recherche de signes de son peuplement passé. L'auteure met en scène un anaconda et une mygale, narrateur·rices du récit. Ces personnages accompagnent les scientifiques et leur posent de nombreuses questions, notamment concernant la déforestation en Amazonie et la survie de la planète. Type de contenu : littérature Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81505 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité CDRADM1684 GAR BD 060 autres textes imprimés 57 - ADM (Metz) Disponible [article]The limits of eden - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2021 (01/01/2021), N°529,
Le parc national de Manu au sud-ouest de l'Amazonie péruvienne est considéré comme une "success story" de la biodiversité. Mais ce projet a laissé les populations autochtones sans voix et sans personne pour défendre leurs droits. Le long de la rivière Comerjali, les Machiguenga et les Mashco-Piro vivent dans un isolement volontaire depuis plus de cinquante ans. Cette communauté de Sarigeminiki est nichée au cœur du parc national de Manu, créé par le Pérou en 1973, dont la gestion est assurée par le Service national des aires protégées, qui a en charge sa conservation et sa protection. Or cette gestion est contestée par les communautés autochtones, qui déplorent que le projet soit exclusivement centré sur la conservation de la biodiversité et non de leur patrimoine ancestral, de sorte que ces communautés se sentent bafouées au nom de la conservation de la nature, alors qu'elles contribuent à son entretien et à sa préservation depuis des milliers d'années. https://newint.org/features/2020/12/07/limits-eden
[article]
Titre : The limits of eden Titre original : Les limites de l'Eden Type de document : document électronique Auteurs : Jack LO LAU Année de publication : 2021 Note générale : Une photographie intitulée : Des enfants Machiguenga jouent dans la nature sauvage du parc de Manu. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Biodiversité ; Droit des peuples ; Forêt ; Gestion des ressources naturelles ; Peuple autochtone ; Protection de l'environnement ; Réserve naturelle
Thésaurus Géographique
Amazonie ; PérouRésumé : Le parc national de Manu au sud-ouest de l'Amazonie péruvienne est considéré comme une "success story" de la biodiversité. Mais ce projet a laissé les populations autochtones sans voix et sans personne pour défendre leurs droits. Le long de la rivière Comerjali, les Machiguenga et les Mashco-Piro vivent dans un isolement volontaire depuis plus de cinquante ans. Cette communauté de Sarigeminiki est nichée au cœur du parc national de Manu, créé par le Pérou en 1973, dont la gestion est assurée par le Service national des aires protégées, qui a en charge sa conservation et sa protection. Or cette gestion est contestée par les communautés autochtones, qui déplorent que le projet soit exclusivement centré sur la conservation de la biodiversité et non de leur patrimoine ancestral, de sorte que ces communautés se sentent bafouées au nom de la conservation de la nature, alors qu'elles contribuent à son entretien et à sa préservation depuis des milliers d'années. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2020/12/07/limits-eden Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82078
in NEW INTERNATIONALIST > N°529 (January-February 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49284 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50588 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Dans la jungle - In : XXI, hiver 2021 (01/12/2020), N°53, P. 82-98
Ici, c'est le règne de l'impunité. Pillée, brûlée, détruite peu à peu, l'Amazonie brésilienne, poumon de la planète, est devenue une terre de violence et de misère, un nouveau Far West avec sa loi de la jungle. Les photos chocs en noir et blanc de Tommaso Protti témoignent sur le vif de la condition humaine locale : gardiens de la forêt impuissants, militants de la tribu Guajajara patrouillant à la recherche de camps illégaux de bûcherons, jeunes prostituées attendant le client à Boa Vista, détenus entassés dans les prisons pour trafics, autochtones de la tribu Kayapo bloquant l'autoroute BR-163 (dite du soja) pour protester contre la déforestation sauvage ou encore exiger de l'aide dans la crise de Covid-19 qui touche durement les peuples autochtones.
[article]
Titre : Dans la jungle Type de document : texte imprimé Auteurs : Tommaso PROTTI Année de publication : 2020 Article en page(s) : P. 82-98 Note générale : Récit photos. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Amazonie ; Brésil
Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Déforestation ; Droit des peuples ; Économie criminelle ; Impunité ; Inégalité sociale ; Peuple autochtone ; Protection de l'environnementRésumé : Ici, c'est le règne de l'impunité. Pillée, brûlée, détruite peu à peu, l'Amazonie brésilienne, poumon de la planète, est devenue une terre de violence et de misère, un nouveau Far West avec sa loi de la jungle. Les photos chocs en noir et blanc de Tommaso Protti témoignent sur le vif de la condition humaine locale : gardiens de la forêt impuissants, militants de la tribu Guajajara patrouillant à la recherche de camps illégaux de bûcherons, jeunes prostituées attendant le client à Boa Vista, détenus entassés dans les prisons pour trafics, autochtones de la tribu Kayapo bloquant l'autoroute BR-163 (dite du soja) pour protester contre la déforestation sauvage ou encore exiger de l'aide dans la crise de Covid-19 qui touche durement les peuples autochtones. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78915
in XXI > N°53 (hiver 2021) . - P. 82-98[article]Exemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 17309 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible 16668 CR53 REV XXI 53 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible BIOF07213 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL2032747 PV0591/53 livre, album 69 - BU HDL (Lyon) Disponible [article]‘You’ve done nothing!’ - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2020 (01/11/2020), N°528,
Lorsque la pandémie de Covid-19 a touché les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne, Stephanie Boyd a enquêté sur les graves négligences sanitaires du gouvernement péruvien et son refus de combiner la médecine traditionnelle à la médecine occidentale, selon le vœu des populations, de sorte que la pandémie a ravagé de nombreux villages en Amazonie du Nord. Le Pérou a été l'un des premiers pays d'Amérique latine à adopter des mesures de confinement strict, pourtant il a été incapable de contenir l'épidémie. Dès l'été 2020, le pays affichait le deuxième taux le plus élevé de cas de Covid-19 en Amérique latine, derrière le Brésil. La question de l'incurie du gouvernement se pose donc, la responsabilité des autorités politiques et des services publics ainsi que celle des services sanitaires est mise en cause. https://newint.org/features/2020/10/06/feature-peru-amazon-indigenous-covid
[article]
Titre : ‘You’ve done nothing!’ Titre original : "Vous n'avez rien fait !" Type de document : document électronique Auteurs : Stephanie BOYD Année de publication : 2020 Note générale : Une photographie intitulée : Une femme fait la queue pour recharger des bonbonnes d'oxygène pour ses proches atteint·es de Covid-19 à l'hôpital d'Iquitos, Amazonie péruvienne. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
SANTÉ ; Accès à la santé ; Épidémie ; Gouvernance ; Peuple autochtone ; Politique de santé ; Politique sociale ; Prévention des risques
Thésaurus Géographique
Pérou ; AmazonieRésumé : Lorsque la pandémie de Covid-19 a touché les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne, Stephanie Boyd a enquêté sur les graves négligences sanitaires du gouvernement péruvien et son refus de combiner la médecine traditionnelle à la médecine occidentale, selon le vœu des populations, de sorte que la pandémie a ravagé de nombreux villages en Amazonie du Nord. Le Pérou a été l'un des premiers pays d'Amérique latine à adopter des mesures de confinement strict, pourtant il a été incapable de contenir l'épidémie. Dès l'été 2020, le pays affichait le deuxième taux le plus élevé de cas de Covid-19 en Amérique latine, derrière le Brésil. La question de l'incurie du gouvernement se pose donc, la responsabilité des autorités politiques et des services publics ainsi que celle des services sanitaires est mise en cause. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2020/10/06/feature-peru-amazon-indigenous-covid Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82049
in NEW INTERNATIONALIST > N°528 (November-December 2020)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49239 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50587 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°2 - 2020 - L'Amazonie en feu : un danger pour le monde entier (Bulletin de BOUGE TA PLANETE MAGAZINE) / CCFD-Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre Solidaire)
Permalink[article]View from Brazil - In : NEW INTERNATIONALIST, March-April 2020 (01/03/2020), N°524,
Jair Bolsonaro use de divers moyens pour dénier le droit à la terre des peuples autochtones au Brésil. Tout en promettant qu'il n'y aurait plus aucune démarcation officielle des territoires autochtones, le président brésilien contribue activement à la "libération" des mêmes terres pour une exploitation économique de grande ampleur par des personnes et des entreprises non autochtones, telles que les propriétaires de ranchs géants, les producteurs de soja, les bûcherons, les mineurs et les accapareurs de terre en tout genre. L'invasion des terres et des villages des peuples autochtones de l'Amazonie est tolérée, voire encouragée de façon non officielle, ce qui génère une escalade de la violence et des assassinats. https://newint.org/features/2020/02/10/view-brazil
Permalink[article]Deux océans - In : BOUTS DU MONDE, hiver 2020 (01/01/2020), N°41, P. 112-123
Un océan bleu, vide ; puis un océan vert, surpeuplé. Ève Lagrange a traversé l'océan Atlantique en voilier avant d'installer son hamac dans la forêt amazonienne. Enfermée pendant des semaines dans treize mètres carrés de métal sans autre horizon que les vagues, l'auteure étouffe et sauterait bien par-dessus bord pour finir le trajet à la nage. Nichée en hauteur entre deux arbres au fin fond de la Guyane, elle essaie de trouver le sommeil, protégée par un guide armé d'un fusil à pompe contre les jaguars et les orpailleurs clandestins. Dans son histoire de voyage, elle livre ses sentiments, ses angoisses et ses désillusions, en terminant ainsi : "Je me sens minuscule, comme une invitée non désirée dans la maison de quelqu'un d'autre".
Permalink[article]Le "Waranà" des Indiens Sateré Mawé : plante amazonienne en voie de globalisation et extension des frontières du commerce équitable - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2019-4 (17/12/2019), N°240, P. 95-122
Le "Waranà" est le nom original en langue Sateré Mawé, d'une plante connue internationalement comme le "guaranà", pour ses vertus dynamisantes. Ce végétal est aujourd'hui vendu dans 170 pays sous la forme de boissons énergisantes. Depuis les années 1990, le guaranà est l'objet de formes alternatives de commercialisation. Dans ce cas, la certification commerce équitable dépasse cette seule activité, pour englober les questions posées par la biodiversité, les populations autochtones et le partage des avantages.
Permalink[article]Vers un droit d'ingérence climatique : Main basse sur l'Amazonie - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, octobre 2019 (01/10/2019), N°787, P. 1, P. 12-13
Les incendies qui ravagent la forêt amazonienne depuis le début de 2019 ont réveillé l'intérêt pour cette vaste région du Brésil. Considérée comme le poumon de la planète, la forêt amazonienne doit-elle être pour autant placée sous protection internationale comme l'a suggéré le président Macron au grand dam du président brésilien M.Jair Bolsonaro ? Cette proposition a été très mal accueillie par l'opinion brésilienne, y compris par les adversaires du président Bolsonaro comme Lula qui, du fond de sa prison, s'est indigné de cette atteinte à la souveraineté nationale.
Permalink[article]Les nouveaux territoires de l'agrobusiness - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2019 (19/09/2019), VOL. 26-2019/3, 164 P.
Une nouvelle "révolution verte" est en marche. Dopé par une demande alimentaire croissante, l'agrobusiness gagne du terrain au Sud. Son modèle commercial et productiviste colonise de nouveaux territoires, du bassin amazonien aux confins de la Papouasie occidentale en passant par le continent africain, l'ultime frontière. Le tout avec l'appui des gouvernements, d'institutions internationales, d'agences de coopération et d'une poignée de fondations philanthropiques. Cette progression va de pair avec l'accaparement des terres et la dégradation de l'environnement. Les grandes firmes du secteur agricole se dissimulent maintenant sous le masque d'actrices incontournables de la lutte contre la faim. Les pays en développement, séduits par leurs promesses financières leur déroulent le tapis rouge.
Permalink[article]Accès aux ressources naturelles et foncières en Amazonie péruvienne : Entre agriculture et exploitation aurifère artisanale - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2019-2 (06/06/2019), N°238, P. 219-244
Au Pérou, dans le département amazonien de Madre de Dios, une ruée vers l'or a commencé depuis le début des années 2000. Cet article étudie les rapports entre agriculteurs et orpailleurs, en éclairant les mécanismes d'insertion territoriale des exploitations minières. Contrairement à une idée reçue, ces rapports ne sont pas forcément conflictuels, il existe des arrangements mutuels entre acteurs autour de l'accès et de l'usage aux ressources naturelles.
Permalink[article]L'Amazonie, sanctuaire écologique et manne économique MARGUERITTE, Laura - In : CARTO, janvier-février 2019 (01/01/2019), N°51, P. 58-61
L'Amazonie, un des poumons verts de la planète, est la plus grande zone de forêt ancienne tropicale du monde. Véritable sanctuaire pour la biodiversité et gigantesque réservoir d’eau douce, ce territoire a été très longtemps préservé. L’Amazonie est également une des plus grandes réserves de terres agricoles au monde et est donc la cible de l’agro-industrie, mais elle est également riche en gisement d’or, de fer, de cuivre, de manganèse, de pétrole et de gaz naturel. L’expansion de l’agriculture et de l’élevage est une des principales causes de la déforestation de l’Amazonie et l’orpaillage illégal et industriel est nocif pour l’écosystème amazonien.
Permalink[texte imprimé]Habiter la forêt tropicale au XXIe siècle MICHON, Geneviève, CARRIERE, Stéphanie M. ; MOIZO, Bernard - MARSEILLE : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 2019, 386 P.
Cet ouvrage, qui réunit les contributions de différents chercheurs (anthropologues, écologues, géographes ou économistes) constitue un panorama inédit des forêts tropicales d'Amazonie, d'Afrique centrale, d'Asie du Sud-Est et de Madagascar. La définition de la forêt demeure un sujet de controverse scientifique en particulier sur l'existence actuelle de forêts dites naturelles. Tous les peuples ou tous les individus n'ont pas la même représentation mentale de l'arbre et des forêts, selon qu'ils vivent dedans ou sur leurs marges. Les populations forestières sont victimes de beaucoup d'idées reçues, tantôt considérées comme les gardiennes de la forêt, tantôt comme responsables de la déforestation. Cet ouvrage décrit la diversité de ces peuples dont le nombre total avoisine 700 millions d'individus : derniers chasseurs-cueilleurs, migrants sans terres, cultivateurs, pêcheurs, planteurs, forestiers, chercheurs d'or... Les forêts tropicales recèlent des richesses naturelles exceptionnelles dont ce livre fait l'inventaire. Ces ressources sont aujourd'hui très convoitées, ce qui met en péril le mode de vie des peuples autochtones et l'existence de ces poumons verts de notre planète.
Permalink[texte imprimé]Texaco : Et pourtant nous vaincrons TARDY-JOUBERT, Sophie, FAJARDO, Pablo ; ROUDEAU, Damien - PARIS : LES ARENES, 2019/03, 131 P.
Pendant plus de vingt ans, entre 1967 et 1933, la compagnie internationale Texaco a exploité l'or noir en Amazonie équatorienne. En 1993, le pétrolier états-unien a quitté le pays en laissant derrière lui l'une des pires catastrophes écologiques et humanitaires au monde. Emmené·es par l'avocat Pablo Fajardo, surnommé par les journalistes le "David de l'Amazonie", les habitant·es des cinq tribus qui vivent toujours dans la région se battent en justice depuis vingt-cinq ans pour obtenir réparation. Ce récit graphique, qui se lit comme un polar, retrace leur inlassable combat, l'un des plus méconnus de notre époque.
PermalinkN°36 - automne 2018 - L'Amérique du Sud (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Au cœur de la jungle - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 118-129
Peureuse, pas très sportive mais aventureuse, l'auteure s'est enfoncée dans la jungle amazonienne, au nord de la Bolivie, sans préparation particulière et en choisissant les villages les plus isolés, pour dessiner les habitants et leur habitat au cœur de la forêt amazonienne. Elle revient de son expédition avec des portraits d'une grande humanité et des souvenirs de rencontres avec les villageois de San Luis Chico, étonnés de voir une femme s'aventurer seule dans la jungle.
Permalink[article]Au cœur du territoire des terrifiants réducteurs de têtes OMIDVAR, Abdullah - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 76-91
En 1954, deux frères iraniens préparent un périple de dix ans à la rencontre des peuples premiers. Après avoir vécu auprès des aborigènes d'Australie et des Inuits d'Alaska, ils décident d'organiser une expédition au cœur de l'Amazonie. En mars 1959, ils séjournent dans les tribus Tucano et Yagua, avant de se diriger en canoë vers le territoire des Jivaros, connus pour réduire les têtes de leurs ennemis. Après des jours de navigation pénible sur le fleuve Amazone infesté de piranhas puis sur les rivières Marañon et Makumo, à la frontière entre le Pérou et l'Equateur, la perspective de rencontrer les Jivaros terrifie les aventuriers, qui atteignent leur sanctuaire marqué par deux flèches plantées en croix sur la rive. A l'issue d'un temps d'observation mutuelle interminable mais nécessaire, pour éviter à l'expédition un destin funeste, les auteurs commencent par offrir des cadeaux à leurs hôtes et montrer leur matériel photographique. Peu à peu, ils gagnent la confiance du chaman de la tribu qui consent à expliquer le rite des têtes réduites, les tsantzas, sans dévoiler la composition de la mixture brunâtre dans laquelle les têtes évidées sont plongées pendant trois jours.
Permalink[article]Le paradis morcelé DRUON, Emilie - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 92-105
Durant vingt ans, les auteurs sont retournés régulièrement au milieu de la jungle guyanaise pour redécouvrir sans cesse la forêt amazonienne, ses habitants, sa faune et sa flore. Les dessins d'Etienne Druon racontent l'urgence de montrer la beauté mais aussi la fragilité de ce paradis morcelé par les activités humaines. Dans la moiteur du climat et de la terre boueuse, l'homme est face à la nature et à la destruction de l'environnement par sa propre main : orpaillage, déforestation, armes à feu. Dans ce chaos, les visages des Amérindiens émergent, incarnant la face cachée d'une Amazonie en guerre contre la course au profit et en quête d'une autre humanité.
Permalink[article]Les voix de la forêt - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 106-117
En février 2018, la reporter et anthropologue Lila Akal s'est enfoncée dans la jungle primaire de Colombie, pour partir à la rencontre des populations amazoniennes et recueillir leurs témoignages. Son voyage commence à Puerto Nariño, village situé au cœur du resguardo Ticoya bénéficiant depuis 2012 de la certification "tourisme durable", ce qui a entraîné un afflux de visiteurs mettant en péril l'écosystème local. Pourtant, le resguardo est protégé par l'Igapo Project (en langue tupi, un igapo désigne une partie de la forêt qui reste marécageuse après le retrait des eaux de crue), initié pour faire entendre les voix des populations amazoniennes et sensibiliser l'opinion publique aux menaces qui pèsent sur cette région à la biodiversité foisonnante, en articulant problématiques environnementales et droits de l'homme.
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