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[article]Les politiques climatiques : entre techno-optimisme et déni de réalité PILLOT, Julien ; NACCACHE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
À l'issue de la COP28, une majorité de scientifiques juge déjà inatteignable l'engagement de limitation entre +1,5 °C et +2 °C du réchauffement climatique. L'incapacité de la communauté internationale à imposer une régulation contraignante sur l’extraction des combustibles fossiles illustre l'échec de la gouvernance mondiale. Malgré l'incitation des États à financer le développement des infrastructures industrielles nécessaires à la production d’énergies renouvelables ainsi que des projets de captation et de stockage du carbone, d'aucun·es doutent du réalisme de ce "scénario techno-optimiste". La possibilité d’une transition énergétique rapide reste à démontrer, la consommation mondiale d'énergie primaire ne cessant d'augmenter, de même que l'utilisation massive de métaux et de terres rares pour la fabrication de véhicules automobiles, dont l’extraction pose de graves problèmes sociaux et écologiques dans les pays du Sud. https://theconversation.com/les-politiques-climatiques-entre-techno-optimisme-et-deni-de-realite-221234
[article]
Titre : Les politiques climatiques : entre techno-optimisme et déni de réalité Type de document : document électronique Auteurs : Eric MURAILLE ; Julien PILLOT ; Philippe NACCACHE Année de publication : 2024 Note générale : Graphiques, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Changement climatique ; Empreinte écologique ; Énergie renouvelable ; Énergie fossile ; Extractivisme ; Gestion des ressources naturelles ; Industrie ; Relation Nord-Sud ; Terres rares ; Transition énergétiqueRésumé : À l'issue de la COP28, une majorité de scientifiques juge déjà inatteignable l'engagement de limitation entre +1,5 °C et +2 °C du réchauffement climatique. L'incapacité de la communauté internationale à imposer une régulation contraignante sur l’extraction des combustibles fossiles illustre l'échec de la gouvernance mondiale. Malgré l'incitation des États à financer le développement des infrastructures industrielles nécessaires à la production d’énergies renouvelables ainsi que des projets de captation et de stockage du carbone, d'aucun·es doutent du réalisme de ce "scénario techno-optimiste". La possibilité d’une transition énergétique rapide reste à démontrer, la consommation mondiale d'énergie primaire ne cessant d'augmenter, de même que l'utilisation massive de métaux et de terres rares pour la fabrication de véhicules automobiles, dont l’extraction pose de graves problèmes sociaux et écologiques dans les pays du Sud. En ligne : https://theconversation.com/les-politiques-climatiques-entre-techno-optimisme-et [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84626
in THE CONVERSATION > 24/01/2024 (24 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38628 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 15677 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
[n° ou bulletin]
Titre : N°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir Type de document : texte imprimé Auteurs : Ariane BAHRI ; Romeo REGENASS Année de publication : 2024 Importance : 43 P. Note générale : Dossier comprenant :
* Comment les entreprises suisses profitent du sale business des saphirs, p. 4
* Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh, p. 22
* Négoce de pétrole russe, Dubaï sort le grand jeu pour supplanter la Suisse, p. 24
* Le Costa Rica interdit le chlorothalonil de Syngenta, p. 39
* Public Eye sensibilise dans les écoles, p. 40.
Illustrations, photographies.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Commerce international ; Industrie extractive ; Industrie de pointe ; Industrie textile ; Pesticide ; Pétrole ; Pillage des ressources
Thésaurus Géographique
Bangladesh ; Costa Rica ; Emirats arabes unis ; Madagascar ; Russie ; SuisseRésumé : Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse naturelle, le plus souvent exportée clandestinement. Au Bangladesh, Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du pays mais celles-ci n’ont pas réagi. Depuis la mise en place de l’embargo occidental sur le pétrole russe, Dubaï, qui n’applique aucune sanction contre Moscou, est devenu le nouvel eldorado des négociants avec la Russie. Au Costa Rica, le gouvernement interdit l’un des pesticides les plus utilisés dans l’agriculture, le chlorothalonil, vendu par le groupe suisse Syngenta. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.p [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29339 [n° ou bulletin]Contient
- [article]La malédiction du saphir - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 6-21
Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf- [article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdfExemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38259 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 38966 CR53 PUB EYE 45 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible 37070 140 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 31979 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Peut-on « restaurer » la nature ? THOREAU, François - In : THE CONVERSATION, 18 janvier 2024 (18/01/2024), 18/01/2024,
L’Europe en fait-elle assez pour protéger l’environnement ? Au-delà de la protection de la nature, ne faudrait-il pas s’engager proactivement à la "restaurer" ? Le constat de départ est la perte considérable de biodiversité et l'incapacité à endiguer la déplétion des écosystèmes terrestres et marins. Ce constat de l’Agence européenne de l’environnement désigne les facteurs responsables de cette situation : l’emprise toujours croissante du bâti et des modèles agricoles intensifs, mais surtout une inefficacité du cadre réglementaire. Ce diagnostic a conduit la Commission européenne à faire de la restauration de la nature un enjeu politique majeur de son Pacte vert, en renforçant le caractère contraignant des mesures. En juillet 2023, les débats au sein de la commission Agriculture de l'Union européenne ont porté sur le périmètre de ce règlement (dont les terres agricoles ont finalement été exclues) ainsi que sur le niveau de contrainte exercé sur les États membres. https://theconversation.com/peut-on-restaurer-la-nature-220297
[article]
Titre : Peut-on « restaurer » la nature ? Type de document : document électronique Auteurs : Nassima ABDELGHAFOUR ; François THOREAU Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture intensive ; Biodiversité ; Écosystème ; Législation ; Production agricole ; Protection de l'environnement ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
EuropeRésumé : L’Europe en fait-elle assez pour protéger l’environnement ? Au-delà de la protection de la nature, ne faudrait-il pas s’engager proactivement à la "restaurer" ? Le constat de départ est la perte considérable de biodiversité et l'incapacité à endiguer la déplétion des écosystèmes terrestres et marins. Ce constat de l’Agence européenne de l’environnement désigne les facteurs responsables de cette situation : l’emprise toujours croissante du bâti et des modèles agricoles intensifs, mais surtout une inefficacité du cadre réglementaire. Ce diagnostic a conduit la Commission européenne à faire de la restauration de la nature un enjeu politique majeur de son Pacte vert, en renforçant le caractère contraignant des mesures. En juillet 2023, les débats au sein de la commission Agriculture de l'Union européenne ont porté sur le périmètre de ce règlement (dont les terres agricoles ont finalement été exclues) ainsi que sur le niveau de contrainte exercé sur les États membres. En ligne : https://theconversation.com/peut-on-restaurer-la-nature-220297 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84598
in THE CONVERSATION > 18/01/2024 (18 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37296 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 11933 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Nos villes doivent être plus perméables : comment le biochar peut être une solution durable face aux inondations KANE, Abdoulaye - In : THE CONVERSATION, 8 janvier 2024 (08/01/2024), 08/01/2024,
En Europe, le changement climatique est identifié comme l'une des causes de l’augmentation de la fréquence et l’intensité des précipitations. En raison d’une urbanisation croissante, l’utilisation de matériaux imperméables dans les constructions routières aggrave les ravages de ces phénomènes météorologiques. En milieu urbain, le modèle conventionnel de collecte intégrale des eaux pluviales via un système de canalisations, évacuant des eaux de pluie seules ou mélangées aux eaux usées, a atteint ses limites. Une nouvelle approche vise à se rapprocher du cycle naturel de l’eau en réduisant l’imperméabilisation des surfaces urbaines tout en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dès leur chute. En plus de maîtriser la pollution à sa source, cette gestion contribue au rechargement des nappes phréatiques tout en favorisant le verdissement urbain. Appelée "gestion à la source des eaux pluviales" cette approche intéresse de plus en plus les pays européens. Pour rendre les sols urbains perméables tout en accroissant la végétalisation des villes, le biochar (matériau poreux et riche en carbone, issu de résidus organiques) apparaît comme un allier de choix. https://theconversation.com/nos-villes-doivent-etre-plus-permeables-comment-le-biochar-peut-etre-une-solution-durable-face-aux-inondations-220115
[article]
Titre : Nos villes doivent être plus perméables : comment le biochar peut être une solution durable face aux inondations Type de document : document électronique Auteurs : Lydia FRYDA ; Abdoulaye KANE Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Biomasse ; Charbon ; Catastrophe naturelle ; Changement climatique ; Cycle de l'eau ; Gestion des ressources naturelles ; Milieu urbain ; Urbanisation
Thésaurus Géographique
EuropeRésumé : En Europe, le changement climatique est identifié comme l'une des causes de l’augmentation de la fréquence et l’intensité des précipitations. En raison d’une urbanisation croissante, l’utilisation de matériaux imperméables dans les constructions routières aggrave les ravages de ces phénomènes météorologiques. En milieu urbain, le modèle conventionnel de collecte intégrale des eaux pluviales via un système de canalisations, évacuant des eaux de pluie seules ou mélangées aux eaux usées, a atteint ses limites. Une nouvelle approche vise à se rapprocher du cycle naturel de l’eau en réduisant l’imperméabilisation des surfaces urbaines tout en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dès leur chute. En plus de maîtriser la pollution à sa source, cette gestion contribue au rechargement des nappes phréatiques tout en favorisant le verdissement urbain. Appelée "gestion à la source des eaux pluviales" cette approche intéresse de plus en plus les pays européens. Pour rendre les sols urbains perméables tout en accroissant la végétalisation des villes, le biochar (matériau poreux et riche en carbone, issu de résidus organiques) apparaît comme un allier de choix. En ligne : https://theconversation.com/nos-villes-doivent-etre-plus-permeables-comment-le-b [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84586
in THE CONVERSATION > 08/01/2024 (8 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 36326 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 37118 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Agriculture biologique : déconstruire la fabrication du doute Commerce Équitable France, TISSIER, José - NOGENT SUR MARNE : COMMERCE EQUITABLE FRANCE, 2024/01, 10 P.
L’agriculture biologique contribue à réduire la dépendance des producteur·rices aux intrants, ce qui en fait une cible privilégiée pour les lobbys de l’agroalimentaire ou de l’agrochimie. Un élément clef de leur stratégie de désinformation vis-à-vis du grand public consiste à produire du doute. Cette fabrique du doute vise d'abord à définir l’agriculture biologique comme une agriculture "qui n’utilise pas de pesticides" pour ensuite dénoncer le fait que cette "promesse" n’est pas tenue. Or ce postulat est faux ! En France, 33 substances chimiques naturelles sont autorisées en agriculture biologique. Et, pour utiliser encore moins de pesticides, l’agriculture biologique met en place des pratiques culturales utilisant les possibilités de protection des cultures offertes par les écosystèmes, ce qui n'arrange pas les affaires des fournisseurs d’intrants industriels (engrais ou pesticides de synthèse, semences "certifiées" de type OGM).
https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/v5-240118-note-debats-idees-n2.pdf
Titre : Agriculture biologique : déconstruire la fabrication du doute Type de document : texte imprimé Auteurs : Commerce Équitable France, Coordinateur ; José TISSIER Editeur : NOGENT SUR MARNE : COMMERCE EQUITABLE FRANCE Année de publication : 2024/01 Collection : DEBATS ET IDEES num. NOTE N°2 Importance : 10 P. Note générale : Encarts, notes de bas de pages. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture biologique ; Désinformation ; Engrais ; Industrie agroalimentaire ; Industrie chimique ; Organisme génétiquement modifié (OGM) ; Pesticide
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : L’agriculture biologique contribue à réduire la dépendance des producteur·rices aux intrants, ce qui en fait une cible privilégiée pour les lobbys de l’agroalimentaire ou de l’agrochimie. Un élément clef de leur stratégie de désinformation vis-à-vis du grand public consiste à produire du doute. Cette fabrique du doute vise d'abord à définir l’agriculture biologique comme une agriculture "qui n’utilise pas de pesticides" pour ensuite dénoncer le fait que cette "promesse" n’est pas tenue. Or ce postulat est faux ! En France, 33 substances chimiques naturelles sont autorisées en agriculture biologique. Et, pour utiliser encore moins de pesticides, l’agriculture biologique met en place des pratiques culturales utilisant les possibilités de protection des cultures offertes par les écosystèmes, ce qui n'arrange pas les affaires des fournisseurs d’intrants industriels (engrais ou pesticides de synthèse, semences "certifiées" de type OGM). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/v5-240118-note-debats-idees- [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84798 Exemplaires (3)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45884 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 36269 ECON1 TIS AGR autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible 46160 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Green face, old tricks - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
Alors que les nouvelles technologies vertes se déploient de façon exponentielle, leurs impacts apparaissent en miroir. Certes, une nouvelle économie prend forme mais on ignore encore si elle permettra de chasser définitivement les énergies fossiles ou si elle aboutira à une expansion énergétique. Là où il y a un marché, il y a aussi des profits et, dans les perspectives capitalistes, le changement climatique ne fait aucune différence. En fait, les signes actuels suggèrent que le nouveau visage de l'économie verte reproduit les péchés de l'ancienne : domination de l'économie mondiale par les multinationales du Nord global, mépris des communautés locales du Sud, mise en place de modèles extractivistes et accaparement des terres des peuples autochtones, augmentation éhontée des profits au dépens de millions de gens plongés dans la pauvreté à cause des pics de factures énergétiques. https://newint.org/story/energy/2024/02/15/green-face-old-tricks
Permalink[article]How renewables corporations are exploiting the Global South - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-exploiting-global-south
Permalink[article]Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation - In : THE CONVERSATION, 27 décembre 2023 (27/12/2023), 27/12/2023,
En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-menace-par-un-projet-dexploitation-215934
Permalink[article]Le marché du carbone bleu, miracle ou mirage ? SOUMARE, Safietou - In : IRD LE MAG', 22 décembre 2023 (22/12/2023), 22/12/2023,
Depuis plusieurs décennies, les écosystèmes des littoraux tropicaux sont sous pression : ils ont connu d’importantes pertes de superficie en raison du développement des activités humaines, notamment de l'aquaculture intensive, de la pollution et de l’urbanisation. Paradoxalement, dans le contexte du changement climatique, la grande capacité de certains milieux côtiers, tels que les mangroves, marais salés et herbiers marins, à stocker du carbone intéresse les programmes de conservation. Mais cette ruée mercantile vers l'atout naturel des écosystèmes côtiers, appelés "carbone bleu", pourrait se révéler contreproductive car ces projets organisés dans le cadre de REDD+ aboutissent souvent à l’accaparement des espaces reboisés par les investisseurs, au détriment des communautés locales qui en vivent. https://lemag.ird.fr/fr/le-marche-du-carbone-bleu-miracle-ou-mirage
Permalink[article]Pour sauver nos systèmes alimentaires, restaurer nos sols en séquestrant le carbone - In : THE CONVERSATION, 20 décembre 2023 (20/12/2023), 20/12/2023,
On estime aujourd'hui que 35 % des terres mondiales sont utilisées à des fins agricoles, dont un cinquième est considéré comme dégradé, en raison de pratiques inadaptées. Après un rappel historique de l'utilisation agricole de la terre depuis la sédentarisation des humains il y a 12 000 ans, l'article aborde les questions de la surexploitation des terres liée à l'explosion démographique, du changement climatique comme facteur aggravant et de la conservation des sols et des services écosystémiques. Pour répondre à ces dégradations, de nombreux projets existent, tels que l’Initiative "4 pour 1000 : des sols pour la sécurité alimentaire et le climat" visant à apporter des solutions concrètes au défi posé par le changement climatique et la sécurité alimentaire, ou le projet DSCATT (Dynamique de la séquestration du carbone dans les sols des systèmes agricoles tropicaux et tempérés), qui étudie l’impact de différents agrosystèmes (agroforesterie, agriculture de conservation, systèmes agrosylvopastoraux) pour un développement durable des systèmes agricoles. https://theconversation.com/pour-sauver-nos-systemes-alimentaires-restaurer-nos-sols-en-sequestrant-le-carbone-212820
Permalink[article]Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la terre - In : THE CONVERSATION, 7 décembre 2023 (07/12/2023), 07/12/2023,
L’agriculture intensive porte une lourde responsabilité dans le dépassement de six des neuf limites planétaires (indicateurs de perturbation au-delà desquels l’habitabilité de la planète est compromise). La limite planétaire relative à l’azote est difficile à appréhender car son dépassement résulte en grande partie de l’industrialisation de la production agricole. L’azote étant reminéralisé dans le sol et prélevé par les racines des plantes, la fermeture du cycle de l’azote doit se faire localement, pour éviter toute perte risquant d'entraîner un appauvrissement du sol. Après chaque récolte qui génère une perte d'azote, il est donc nécessaire de le restituer par la fertilisation, qui s'est intensifiée au siècle dernier avec l'utilisation massive d'engrais chimiques dans l'agriculture industrielle, de sorte qu'à l'échelle mondiale la quantité d’azote introduite par les engrais dans la biosphère dépasse celle apportée par l’ensemble des processus naturels de fixation biologique. Cet excès d’azote dans les sols contamine les eaux souterraines, les eaux des rivières et des fleuves, conduisant à l’eutrophisation des zones marines côtières (marées vertes, efflorescences toxiques, anoxie des fonds) et menaçant la santé humaine. https://theconversation.com/comment-lagriculture-industrielle-bouleverse-le-cycle-de-lazote-et-compromet-lhabitabilite-de-la-terre-219276
PermalinkN°63 - novembre 2023 - TerriStories®, jeu sérieux de gestion du foncier et des ressources naturelles (Bulletin de PERSPECTIVE) / Patrick d' AQUINO
Permalink[article]Les émissions de CO₂ d’origine fossile ont atteint un nouveau record en 2023 - In : THE CONVERSATION, 5 décembre 2023 (05/12/2023), 05/12/2023,
Selon le 18e rapport annuel du Global Carbon Project sur l’état du budget carbone mondial, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO₂) d’origine fossile ont augmenté de 1,1 % en 2023. La végétation et les océans continuent d’absorber environ la moitié de toutes les émissions de CO₂ mais le reste s’accumule dans l’atmosphère et provoque un réchauffement croissant de la planète. Au niveau actuel des émissions de CO₂, le budget carbone restant pour avoir une probabilité de 50 % de limiter le réchauffement à 1,5 °C sera dépassé dans sept ans. Seul point positif : les émissions nettes dues au changement d’affectation des terres montrent une baisse légère (mais relativement incertaine) au cours des deux dernières décennies, en raison de la diminution de la déforestation et d'une augmentation de la reforestation. https://theconversation.com/les-emissions-de-co-dorigine-fossile-ont-atteint-un-nouveau-record-en-2023-219133
Permalink[article]"Boussan à vie" : une réforme extralégale des terriens autochtones en pays Wè (département de Bangolo, Côte d'Ivoire) - In : POLITIQUE AFRICAINE, 2023/3-4 (01/12/2023), N°171-172, P. 217-239
Cet article résulte d'une enquête ethnographique menée d'avril 2019 à juin 2023, dans plusieurs villages du Grand Ouest de la Côte d'Ivoire. Dans cette région, on assiste à la progression d'un courant politique prônant l'expropriation des "étrangers". Ce conflit autour du foncier oppose les jeunes autochtones aux travailleurs migrants ivoiriens et burkinabé, ayant massivement participé au développement des cultures de rente. Après des années de cessions foncières au profit des travailleurs allogènes, les propriétaires autochtones revendiquent une forme de métayage qui leur assure une rente. La formalisation et la mise en œuvre de nouveaux contrats sont laissées à l'initiative des notables et des jeunes autochtones sous l'impulsion de la réforme foncière de 2019.
Permalink[article]Cameroun : Les femmes sont décidées à récupérer leurs terres occupées par la société palmicole Socapalm/Socfin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 24-26
L’association de femmes Afrise a lancé une pétition internationale pour arrêter la replantation de palmiers à huile par la multinationale Socapalm/Socfin près de leurs habitations et des tombes de leurs ancêtres. Les femmes dénoncent des décennies de souffrances, d'abus, de vols, de misère, de frustrations et de violations de leurs corps, de leurs droits et de leur dignité. Dans une pétition lancée le 25 novembre 2023, Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes, elles exigent qu’on leur restitue leur territoire pour mener une vie digne. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Chili : La résistance au modèle forestier dans le Wallmapu, territoire mapuche REYES HUENCHUMAN, Pablo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 27-30
Les communautés mapuches au Chili résistent depuis des décennies aux effets dévastateurs du modèle forestier basé sur les monocultures à grande échelle. Cet article relate un entretien avec Pablo Reyes Huenchumán, porte-parole de la communauté de Paillakawe, qui explique comment les communautés mapuches organisent la résistance depuis vingt ans et quels sont leurs principaux défis dans la lutte pour récupérer leurs territoires et défendre leur culture traditionnelle. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Confiance, vulnérabilité et résilience : le paradoxe des stratégies de diversification maraîchères en Martinique - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 131-148
Grâce à une enquête sur l'agriculture maraîchère en Martinique, cet article dévoile des stratégies de diversification productive, commerciale, collective, formelle et surtout informelle. Mais on constate que ces stratégies, destinées à réduire les vulnérabilités, peuvent paradoxalement affaiblir la confiance.
Permalink[article]Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 13-16
L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Le parc industriel KIPI révèle le vrai visage sale et destructeur de la transition « verte » de l'Indonésie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 5-12
Cet article met en évidence les contradictions de la supposée transition énergétique, en expliquant comment le parc industriel Kipi, "la plus grande zone industrielle verte du monde", située dans le Kalimantan en Indonésie, conduira en fait à une intensification de l'extraction du charbon dans la région. Dans le même temps, ce projet de plusieurs milliards de dollars menace de s'approprier et de détruire les moyens de subsistance et les espaces de vie dont dépendent les communautés locales, aussi bien sur terre qu'en mer. Ces communautés autochtones sont en première ligne pour résister à l'installation du parc industriel et défendre leurs terres et leurs conditions de vie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]« Plantons des micro-forêts urbaines » : nouveau récit d’action publique et coproduction citoyenne d’une solution fondée sur la nature à Paris - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, décembre 2023 (01/12/2023), VOL.14, N°3,
Cet article se base sur une étude de cas d'un projet citoyen de micro-forêts à Paris. Il y est question de leur gouvernance qui doit être collaborative entre citoyens et acteurs techniques. Plus précisément, il met le doigt sur l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance, celui d’une coproduction, en identifiant les succès et les défis de la matérialisation du projet de plantation sur plusieurs sites pilotes. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23444
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