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[document électronique]L’Argentine de Javier Milei et les mobilisations populaires contre l’extrême droite au pouvoir WEILL, Caroline, ritimo (Réseau d'information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale) - PARIS : RESEAU D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (RITIMO), 2024/02/21,
Depuis son élection à la présidence le 19 novembre 2023, Javier Milei a pris des mesures de choc avec aggravation subite de la situation socio-économique et répression policière brutale face aux mobilisations massives. Cet article résume la situation en revenant sur les trois décennies de crise économique du pays, les élections présidentielle et la présidence de Javier Milei. L'article s’intéresse ensuite aux résistances populaires qui persistent malgré la répression de l’État et qui ont pu ainsi empêcher le projet de loi Omnibus. Même si les attaques contre les droits sociaux continuent, le peuple résiste toujours.
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https://www.ritimo.org/L-Argentine-de-Javier-Milei-et-les-mobilisations-populaires-contre-l-extreme
Titre : L’Argentine de Javier Milei et les mobilisations populaires contre l’extrême droite au pouvoir Type de document : document électronique Auteurs : Caroline WEILL ; ritimo (Réseau d'information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale) Editeur : PARIS : RESEAU D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (RITIMO) Année de publication : 2024/02/21 Format : web Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Argentine
Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Néolibéralisme ; Extrême droite ; Élection ; Crise économique ; Mouvement populaire ; RépressionRésumé : Depuis son élection à la présidence le 19 novembre 2023, Javier Milei a pris des mesures de choc avec aggravation subite de la situation socio-économique et répression policière brutale face aux mobilisations massives. Cet article résume la situation en revenant sur les trois décennies de crise économique du pays, les élections présidentielle et la présidence de Javier Milei. L'article s’intéresse ensuite aux résistances populaires qui persistent malgré la répression de l’État et qui ont pu ainsi empêcher le projet de loi Omnibus. Même si les attaques contre les droits sociaux continuent, le peuple résiste toujours. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.ritimo.org/L-Argentine-de-Javier-Milei-et-les-mobilisations-populair [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85011 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 21332 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 21490 W document électronique 54 - CLID (Nancy) Disponible [article]Lafarge, « complice de crimes contre l’humanité » en Syrie ? Vers un procès sans précédent pour une multinationale - In : THE CONVERSATION, 20 février 2024 (20/02/2024), 20/02/2024,
En 2010, l'entreprise Lafarge, géant français de la construction, crée une filiale de droit syrien pour exploiter la cimenterie de Jalabiya, dans le nord de la Syrie. En 2013-2014, en raison des violents affrontements entre les groupes armés en Syrie, dont l’État islamique, Lafarge leur aurait distribué quelque 13 millions d’euros, dont près de 10 millions d’euros pour le seul État islamique, afin de poursuivre ses activités sans être inquiété. En 2016, au vu des crimes terroristes commis dans la période, une plainte est déposée en France par le ministère de l’Économie à la suite de révélations par diverses associations et des anciens salariés de Lafarge en Syrie, conduisant à l’ouverture d’une information judiciaire. En 2018, la société Lafarge est mise en examen en tant que personne morale pour "complicité de crimes contre l’humanité, financement d’une entreprise terroriste, mise en danger de la vie d’autrui et violation d’un embargo". En janvier 2024, la Cour de cassation confirme la mise en examen. Très attendue par la société civile et les victimes, cette reconnaissance de la compétence des juridictions françaises pour juger des crimes commis à l’étranger par des multinationales constitue un tournant décisif quant à la responsabilité pénale des entreprises. https://theconversation.com/lafarge-complice-de-crimes-contre-lhumanite-en-syrie-vers-un-proces-sans-precedent-pour-une-multinationale-223499
[article]
Titre : Lafarge, « complice de crimes contre l’humanité » en Syrie ? Vers un procès sans précédent pour une multinationale Type de document : document électronique Auteurs : Catherine MAIA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
DROITS ET LIBERTÉS ; Crime contre l'humanité ; Économie criminelle ; Financement ; Industrie ; Justice ; Multinationale ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
France ; SyrieRésumé : En 2010, l'entreprise Lafarge, géant français de la construction, crée une filiale de droit syrien pour exploiter la cimenterie de Jalabiya, dans le nord de la Syrie. En 2013-2014, en raison des violents affrontements entre les groupes armés en Syrie, dont l’État islamique, Lafarge leur aurait distribué quelque 13 millions d’euros, dont près de 10 millions d’euros pour le seul État islamique, afin de poursuivre ses activités sans être inquiété. En 2016, au vu des crimes terroristes commis dans la période, une plainte est déposée en France par le ministère de l’Économie à la suite de révélations par diverses associations et des anciens salariés de Lafarge en Syrie, conduisant à l’ouverture d’une information judiciaire. En 2018, la société Lafarge est mise en examen en tant que personne morale pour "complicité de crimes contre l’humanité, financement d’une entreprise terroriste, mise en danger de la vie d’autrui et violation d’un embargo". En janvier 2024, la Cour de cassation confirme la mise en examen. Très attendue par la société civile et les victimes, cette reconnaissance de la compétence des juridictions françaises pour juger des crimes commis à l’étranger par des multinationales constitue un tournant décisif quant à la responsabilité pénale des entreprises. En ligne : https://theconversation.com/lafarge-complice-de-crimes-contre-lhumanite-en-syrie [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84778
in THE CONVERSATION > 20/02/2024 (20 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45444 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13325 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
[article]
Titre : Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan Type de document : document électronique Auteurs : Laurent GAYER Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Démocratie ; Élection ; Enquête ; Fraude ; Homme d’État ; Opposition ; Parti politique
Thésaurus Géographique
PakistanRésumé : Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. En ligne : https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84776
in THE CONVERSATION > 19/02/2024 (19 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45443 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12344 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres-kenyanes-aux-plateformes-de-hollande-223210
[article]
Titre : La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande Type de document : document électronique Auteurs : Bernard CALAS Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture d'exportation ; Changement climatique ; Conditions de travail ; Emploi ; Empreinte écologique ; Filière ; Flore ; Mondialisation ; Salaire
Thésaurus Géographique
Kenya ; Europe ; Pays-BasRésumé : La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? En ligne : https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84723
in THE CONVERSATION > 12/02/2024 (12 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43433 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45061 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer - In : THE CONVERSATION, 8 février 2024 (08/02/2024), 08/02/2024,
Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-comment-la-politique-de-lue-doit-evoluer-222453
[article]
Titre : Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer Type de document : document électronique Auteurs : Pierre MICHELETTI Année de publication : 2024 Note générale : Pierre Micheletti est membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et administrateur de l'ONG SOS Méditerranée. Cartes, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Aide humanitaire ; Droit international humanitaire ; Droit de la mer ; Financement ; Migration ; Mortalité ; ONG ; Politique migratoire ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Bassin méditerranéen ; Mer Méditerranée ; Europe ; Libye ; TunisieRésumé : Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". En ligne : https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-com [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84684
in THE CONVERSATION > 08/02/2024 (8 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42195 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45063 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Extrême pauvreté, l'éternelle urgence dans le Grand Sud malgache GONDARD-DELCROIX, Claire - In : THE CONVERSATION, 7 février 2024 (07/02/2024), 07/02/2024,
Le Sud malgache est l’une des régions les plus vulnérables d’Afrique subsaharienne. On estime que plus de 9 habitant·es sur 10 vivent sous le seuil d’extrême pauvreté. La population est confrontée à de nombreux risques (climatiques, sociaux, sécuritaires, sanitaires et économiques). Dans le Grand Sud malgache, les conditions agro-climatiques défavorables, en interaction avec l’enclavement géographique, politique et économique de la zone, expliquent sa vulnérabilité chronique. Depuis une trentaine d’années, les alertes des médias et des organisations humanitaires internationales sont récurrentes. Cet article s'appuie sur les principaux travaux (articles scientifiques et littérature grise) produits au cours des trente dernières années sur les projets de développement dans le sud de Madagascar, pour analyser l’échec de l'aide au développement dans la zone. https://theconversation.com/extreme-pauvrete-leternelle-urgence-dans-le-grand-sud-malgache-220708
PermalinkN°269 - février 2024 - En Amazonie, des luttes communautaires contre des menaces anciennes et nouvelles (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES)
Permalink[article]Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 37-42
Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants au nord-ouest de l'Amazonie, territoire où cohabitent des communautés autochtones afro-descendantes et des familles paysannes. Mais la ville se situe également à 10 km d'un site potentiel d'exploitation minière de cuivre, dont la demande mondiale est exponentielle pour les projets de "décarbonation" et de transition énergétique. La projection du rapport de l'organisme de surveillance INGEOMINAS sur le potentiel minéral de Mocoa s’inquiète de la haute fragilité environnementale du site qui implique de nombreux risques : l’éventail hydrique et la géo-morphologie jeune du sol traversé par des failles géologiques en fait une zone particulièrement encline aux impacts du changement climatique, sans oublier la menace de déplacement des populations vivant en périphérie de la ville. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 14-21
Dans la région de Vale do Acará, dans l'État du Pará au Brésil, les communautés autochtones de Tembé, Turiwara, Quilombola et paysannes luttent pour récupérer une partie de leurs terres ancestrales. Si, dans le passé, les colonisateurs ont envahi leurs terres avec des plantations de canne à sucre et de tabac, ce sont aujourd'hui des monocultures de palmiers à huile et d'extraction de minerais qui ont conquis les territoires et sont responsables de la déforestation, avec l'autorisation du gouvernement brésilien. En 2021, les communautés de Tembé et de Quilombola ont engagé la lutte pour reprendre leurs terres, en créant le Mouvement de résistance IRQ (Indigène, Riverain et Quilombola). Mais ces communautés sont confrontées à la violence de divers groupes armés, y compris la police d'État, les gardes de sécurité et les milices privées, qui les accusent d'entraver le développement économique de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-entre-objectifs-socio-ecologiques-et-competitivite-222293
Permalink[article]Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique NORMAND, Emilie ; BOSSE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique-220605
Permalink[article]L’économie africaine entre endettement excessif et investissements insuffisants MORANDO, Matthieu - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2023, le ralentissement de la croissance économique de l’Afrique est imputable à plusieurs facteurs : l'essoufflement de l’activité économique mondiale, avec un ralentissement de la demande des pays à croissance élevée comme la Chine ; la réduction des marges de manœuvre budgétaires des États, qui pèse sur les dépenses publiques ; la menace de fragmentation géopolitique du continent accrue par le conflit en Ukraine. Par ailleurs, malgré un recul observé en 2023 dans la moitié des pays africains, l’inflation reste très élevée, dépassant le seuil des 20 %. Le taux d’endettement public de nombreux pays africains est toujours préoccupant, à plus de 60 %. L’accroissement régulier de l’endettement dans la région est structurel, en lien notamment avec une mobilisation insuffisante des ressources intérieures dans la plupart des pays, qui ne permet pas de couvrir des dépenses publiques. Si quelques pays africains étaient devenus attractifs pour les investisseurs étrangers et avaient pu émettre des eurobonds au cours de la période 2008-2019, ceux-ci n’ont plus accès aux marchés internationaux depuis le printemps 2022 et la tendance générale à la baisse du financement des bailleurs pèse sur les investissements de développement. https://theconversation.com/leconomie-africaine-entre-endettement-excessif-et-investissements-insuffisants-221354
Permalink[article]Équateur : comment le « havre de paix » de l’Amérique du Sud est devenu l’un des pays les plus violents du monde - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2019, l’Équateur était considéré comme l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine. En 2023, selon une étude de la Global Initiative against Transnational Organized Crime (Initiative globale contre le crime transnational organisé), l'Équateur se classe au onzième rang des pays les plus violents du monde. Début janvier 2024, le président Daniel Noboa, élu en novembre 2023, a proclamé l’état d’urgence et annoncé la mise en place d’un couvre-feu dans l’ensemble du pays à la suite de l’évasion d’Adolfo Macias, alias Fito, chef du plus important groupe criminel d’Équateur, Los Choneros. En réaction, des affrontements violents entre les forces de police équatoriennes et les organisations criminelles ont enflammé le pays. La "narcotisation" de l’économie criminelle est due à plusieurs facteurs : la situation géographique du pays en bord d'océan et voisin de la Colombie, l'un des plus gros États producteurs de cocaïne au monde ; la dollarisation de l’économie, attrayante pour le blanchiment d’argent sale ; la capacité limitée de l’État à surveiller les différents itinéraires aériens, maritimes et terrestres d’acheminement de la drogue ; les causes structurelles, telles que le chômage, les inégalités sociales, la corruption ; la forte influence des réseaux sociaux sur une jeunesse de plus en plus séduite par la "culture du trafic de drogue" en tant que modèle de pouvoir et d’enrichissement facile. https://theconversation.com/equateur-comment-le-havre-de-paix-de-lamerique-du-sud-est-devenu-lun-des-pays-les-plus-violents-du-monde-221892
Permalink[article]Les politiques climatiques : entre techno-optimisme et déni de réalité PILLOT, Julien ; NACCACHE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
À l'issue de la COP28, une majorité de scientifiques juge déjà inatteignable l'engagement de limitation entre +1,5 °C et +2 °C du réchauffement climatique. L'incapacité de la communauté internationale à imposer une régulation contraignante sur l’extraction des combustibles fossiles illustre l'échec de la gouvernance mondiale. Malgré l'incitation des États à financer le développement des infrastructures industrielles nécessaires à la production d’énergies renouvelables ainsi que des projets de captation et de stockage du carbone, d'aucun·es doutent du réalisme de ce "scénario techno-optimiste". La possibilité d’une transition énergétique rapide reste à démontrer, la consommation mondiale d'énergie primaire ne cessant d'augmenter, de même que l'utilisation massive de métaux et de terres rares pour la fabrication de véhicules automobiles, dont l’extraction pose de graves problèmes sociaux et écologiques dans les pays du Sud. https://theconversation.com/les-politiques-climatiques-entre-techno-optimisme-et-deni-de-realite-221234
Permalink[article]Une nouvelle économie politique des administrations publiques : la gouvernance à distance - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Cet article s'intéresse aux principes et outils de la nouvelle gestion publique (NGP), ainsi qu'à la modernisation des organisations publiques depuis l’avènement de la NGP. On parle de gouvernance à distance lorsque des organisations (fondations, associations, organismes parapublics) sont chargées de fournir des prestations publiques pour le compte de l’État, sur la base d’un contrat de prestations et d’une enveloppe budgétaire. Ce dispositif de pilotage, qui se traduit par des indicateurs chiffrés, est intéressant dans la mesure où il accompagne le développement de nouvelles politiques, sociales notamment, contre la pauvreté ou contre le chômage. En caractérisant cette nouvelle forme de gouvernance, l'article met en exergue les enjeux managériaux et les dilemmes éthiques associés à cette gouvernance, en montrant que celle-ci s’accompagne d’une nouvelle forme d'organisation de l’économie politique entre l'État et des organismes extérieurs. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8436
PermalinkN°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]La malédiction du saphir - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 6-21
Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
Permalink[article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
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