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Économie verte |
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[article]Quelle place pour le Sud global dans la décroissance ? STRUNK, Birte - In : THE CONVERSATION, 7 mars 2024 (07/03/2024), 07/03/2024,
Face au changement climatique et à la crise environnementale, la solution politique adoptée par les pays du Nord demeure la croissance verte, qui consiste à rendre les activités économiques respectueuses de l’environnement sans les réduire pour autant. Par opposition, le concept de décroissance, comme transformation radicale du modèle économique dominant, s’impose de plus en plus comme une alternative à la croissance verte. Aujourd'hui, les spécialistes de la décroissance affirment que les pays du Nord, principaux responsables des dégâts environnementaux, devraient réduire leur activité économique pour éviter une catastrophe écologique. Mais qu’en est-il des pays du Sud ? La décroissance s’appliquerait-elle aussi à eux ? Cela n’impliquerait-il pas alors une démarche néocoloniale, où les pays du Nord définiraient à nouveau l’ordre du jour du développement mondial ? Et si la décroissance ne s’appliquait qu’au Nord, n’impacterait-elle pas quand même le Sud ? https://theconversation.com/quelle-place-pour-le-sud-global-dans-la-decroissance-225209
[article]
Titre : Quelle place pour le Sud global dans la décroissance ? Type de document : document électronique Auteurs : Claudius GRÄBNER-RADKOWITSCH ; Birte STRUNK Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Altermondialisme ; Changement climatique ; Crise environnementale ; Croissance économique ; Décroissance ; Économie verte ; Néocolonialisme ; Relation Nord-SudRésumé : Face au changement climatique et à la crise environnementale, la solution politique adoptée par les pays du Nord demeure la croissance verte, qui consiste à rendre les activités économiques respectueuses de l’environnement sans les réduire pour autant. Par opposition, le concept de décroissance, comme transformation radicale du modèle économique dominant, s’impose de plus en plus comme une alternative à la croissance verte. Aujourd'hui, les spécialistes de la décroissance affirment que les pays du Nord, principaux responsables des dégâts environnementaux, devraient réduire leur activité économique pour éviter une catastrophe écologique. Mais qu’en est-il des pays du Sud ? La décroissance s’appliquerait-elle aussi à eux ? Cela n’impliquerait-il pas alors une démarche néocoloniale, où les pays du Nord définiraient à nouveau l’ordre du jour du développement mondial ? Et si la décroissance ne s’appliquait qu’au Nord, n’impacterait-elle pas quand même le Sud ? En ligne : https://theconversation.com/quelle-place-pour-le-sud-global-dans-la-decroissance [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84871
in THE CONVERSATION > 07/03/2024 (7 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 21587 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 14399 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Extrême pauvreté, l'éternelle urgence dans le Grand Sud malgache GONDARD-DELCROIX, Claire - In : THE CONVERSATION, 7 février 2024 (07/02/2024), 07/02/2024,
Le Sud malgache est l’une des régions les plus vulnérables d’Afrique subsaharienne. On estime que plus de 9 habitant·es sur 10 vivent sous le seuil d’extrême pauvreté. La population est confrontée à de nombreux risques (climatiques, sociaux, sécuritaires, sanitaires et économiques). Dans le Grand Sud malgache, les conditions agro-climatiques défavorables, en interaction avec l’enclavement géographique, politique et économique de la zone, expliquent sa vulnérabilité chronique. Depuis une trentaine d’années, les alertes des médias et des organisations humanitaires internationales sont récurrentes. Cet article s'appuie sur les principaux travaux (articles scientifiques et littérature grise) produits au cours des trente dernières années sur les projets de développement dans le sud de Madagascar, pour analyser l’échec de l'aide au développement dans la zone. https://theconversation.com/extreme-pauvrete-leternelle-urgence-dans-le-grand-sud-malgache-220708
[article]
Titre : Extrême pauvreté, l'éternelle urgence dans le Grand Sud malgache Type de document : document électronique Auteurs : Léo DELPY ; Claire GONDARD-DELCROIX Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Lien vers l'ouvrage "Le développement dans le Grand Sud malgache. Quelques enseignements de 30 ans de projets de développement" (coordonné par Claire Gondard-Delcroix). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ; Aide humanitaire ; Aide au développement ; Changement climatique ; Crise économique ; Géographie ; Pauvreté ; Projet de développement ; Sécurité alimentaire
Thésaurus Géographique
MadagascarRésumé : Le Sud malgache est l’une des régions les plus vulnérables d’Afrique subsaharienne. On estime que plus de 9 habitant·es sur 10 vivent sous le seuil d’extrême pauvreté. La population est confrontée à de nombreux risques (climatiques, sociaux, sécuritaires, sanitaires et économiques). Dans le Grand Sud malgache, les conditions agro-climatiques défavorables, en interaction avec l’enclavement géographique, politique et économique de la zone, expliquent sa vulnérabilité chronique. Depuis une trentaine d’années, les alertes des médias et des organisations humanitaires internationales sont récurrentes. Cet article s'appuie sur les principaux travaux (articles scientifiques et littérature grise) produits au cours des trente dernières années sur les projets de développement dans le sud de Madagascar, pour analyser l’échec de l'aide au développement dans la zone. En ligne : https://theconversation.com/extreme-pauvrete-leternelle-urgence-dans-le-grand-su [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84681
in THE CONVERSATION > 07/02/2024 (7 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38087 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45064 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°269 - février 2024 - En Amazonie, des luttes communautaires contre des menaces anciennes et nouvelles (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES)
[n° ou bulletin]
Titre : N°269 - février 2024 - En Amazonie, des luttes communautaires contre des menaces anciennes et nouvelles Type de document : document électronique Année de publication : 2024 Importance : 49 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant 8 articles :
* Notre opinion : Sommet de l'Amazonie : Extractivisme et violence au nom de la « bioéconomie » et de la « durabilité », p. 3
* Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne, p. 6
* La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières, p. 14
* Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne, p. 22
* Pérou : Résistance et organisation communautaire pour la défense de la « selva », p. 28
* Le Yasuní : Les enjeux d'une victoire, p. 34
* Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie, p. 37
* Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne, p. 43.
Notes, liens sitographiques, recommandations.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Déforestation ; Développement durable ; Extractivisme ; Économie verte ; Industrie extractive ; Lutte populaire ; Protection de l'environnement ; Transition énergétique ; Conférence
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Equateur ; Guyane ; Suriname ; VenezuelaRésumé : En août 2023, la ville brésilienne de Belém a accueilli le Sommet de l'Amazonie, qui a réuni les présidents du Brésil, de la Colombie, du Pérou, de la Bolivie, de l'Équateur, du Venezuela, de la Guyane et du Suriname, pour discuter, entre autres sujets, de la lutte contre la déforestation. Le Sommet a abouti à la Déclaration de Belém, qui spécifie deux lignes d'action : le développement durable et la protection complète (ou la préservation) de l'Amazonie. Or la réalité de la région montre que l'extraction minière, pétrolière, forestière et agro-industrielle, ainsi que les grandes centrales hydroélectriques et les infrastructures de transport, liées au modèle d'extractivisme industriel, sont les causes notoires de la déforestation. La Déclaration de Belém ne mentionne pas ces causes ni les impacts sur l'environnement et les territoires des peuples autochtones. Au prétexte fallacieux du développement durable ou de la conservation de la nature, les gouvernements de la région amazonienne continuent d'encourager l'extractivisme. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29433 [n° ou bulletin]Contient
- [article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 14-21
Dans la région de Vale do Acará, dans l'État du Pará au Brésil, les communautés autochtones de Tembé, Turiwara, Quilombola et paysannes luttent pour récupérer une partie de leurs terres ancestrales. Si, dans le passé, les colonisateurs ont envahi leurs terres avec des plantations de canne à sucre et de tabac, ce sont aujourd'hui des monocultures de palmiers à huile et d'extraction de minerais qui ont conquis les territoires et sont responsables de la déforestation, avec l'autorisation du gouvernement brésilien. En 2021, les communautés de Tembé et de Quilombola ont engagé la lutte pour reprendre leurs terres, en créant le Mouvement de résistance IRQ (Indigène, Riverain et Quilombola). Mais ces communautés sont confrontées à la violence de divers groupes armés, y compris la police d'État, les gardes de sécurité et les milices privées, qui les accusent d'entraver le développement économique de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 37-42
Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants au nord-ouest de l'Amazonie, territoire où cohabitent des communautés autochtones afro-descendantes et des familles paysannes. Mais la ville se situe également à 10 km d'un site potentiel d'exploitation minière de cuivre, dont la demande mondiale est exponentielle pour les projets de "décarbonation" et de transition énergétique. La projection du rapport de l'organisme de surveillance INGEOMINAS sur le potentiel minéral de Mocoa s’inquiète de la haute fragilité environnementale du site qui implique de nombreux risques : l’éventail hydrique et la géo-morphologie jeune du sol traversé par des failles géologiques en fait une zone particulièrement encline aux impacts du changement climatique, sans oublier la menace de déplacement des populations vivant en périphérie de la ville. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 43-47
Les Ka’apor sont un peuple autochtone qui vit dans l’Alto Turiacu, au nord-est de Maranhão, au Brésil. Il s’agit du territoire autochtone le plus grand de l’Amazonie orientale et de la portion de forêt préservée la plus importante de la région. C’est justement dans ces localités de choix que les sociétés de conservation étrangères, des ONG du Nord, se sont installées pour proposer des projets REDD. Or ces projets engendrent des conflits de territoire et suscitent le rejet d’une partie de la communauté locale qui s’organise pour leur résister. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdfExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 11241 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 20459 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
[article]
Titre : Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 6-13 Note générale : Notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture intensive ; Barrage ; Déforestation ; Économie verte ; Élevage ; Extractivisme ; Industrie extractive ; Pétrole
Thésaurus Géographique
AmazonieRésumé : L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84809
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°269 (février 2024) . - P. 6-13[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 11241 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 20459 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [document électronique]Energy, Power and Transition : State of Power 2024 BUXTON, Nick, - AMSTERDAM (PAYS BAS) : TRANSNATIONAL INSTITUTE (TNI), 2024/02, 152 P.
Le système énergétique fondé sur les énergies fossiles a modelé l'ordre capitalistique et géopolitique mondial. Ce 12e rapport s'intéresse au pouvoir des multinationales de l'énergie qui maintiennent ce système énergétique néocolonial. Il met en lumière les dangers d'une transition énergétique inéquitable et tire les leçons des mouvements de résistance et des opportunités de changement radical des rapports de force. Il commence par évaluer les chances de construire une transition énergétique équitable face à la toute puissance des multinationales de l'énergie. En prenant l'exemple du financement des énergies renouvelables en Afrique, le rapport dénonce le pouvoir des multinationales qui cherchent toujours à faire plus de profit, au prétexte de développer l'économie verte, qu'on pourrait qualifier de "néocolonialisme vert". Le rapport pose la question d'une révolution énergétique sur la base d'une transformation socioécologique et d'une mutualisation de l'énergie, en s'appuyant sur les mouvements en faveur de l'abolition du capital fossile privé et la production d'énergies renouvelables publiques.
Public :
https://www.tni.org/files/2024-02/State%20of%20Power%202024_0.pdf
Titre : Energy, Power and Transition : State of Power 2024 Titre original : Énergie, pouvoir et transition : État des rapports de force 2024 Type de document : document électronique Auteurs : Nick BUXTON, Coordinateur Editeur : AMSTERDAM [PAYS BAS] : TRANSNATIONAL INSTITUTE (TNI) Année de publication : 2024/02 Importance : 152 P. Présentation : ill. ; fig. Format : fichier pdf Note générale : Rapport réunissant plusieurs contributions et entretiens ; encadrés, tableaux, notes avec liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Énergie ; Économie verte ; Multinationale ; Néocolonialisme ; Pouvoir ; Relation Nord-Sud ; Secteur privé ; Secteur public ; Transition énergétiqueRésumé : Le système énergétique fondé sur les énergies fossiles a modelé l'ordre capitalistique et géopolitique mondial. Ce 12e rapport s'intéresse au pouvoir des multinationales de l'énergie qui maintiennent ce système énergétique néocolonial. Il met en lumière les dangers d'une transition énergétique inéquitable et tire les leçons des mouvements de résistance et des opportunités de changement radical des rapports de force. Il commence par évaluer les chances de construire une transition énergétique équitable face à la toute puissance des multinationales de l'énergie. En prenant l'exemple du financement des énergies renouvelables en Afrique, le rapport dénonce le pouvoir des multinationales qui cherchent toujours à faire plus de profit, au prétexte de développer l'économie verte, qu'on pourrait qualifier de "néocolonialisme vert". Le rapport pose la question d'une révolution énergétique sur la base d'une transformation socioécologique et d'une mutualisation de l'énergie, en s'appuyant sur les mouvements en faveur de l'abolition du capital fossile privé et la production d'énergies renouvelables publiques. Type de contenu : rapport, rapport d'activités En ligne : https://www.tni.org/files/2024-02/State%20of%20Power%202024_0.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84780 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45448 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Green face, old tricks - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
Alors que les nouvelles technologies vertes se déploient de façon exponentielle, leurs impacts apparaissent en miroir. Certes, une nouvelle économie prend forme mais on ignore encore si elle permettra de chasser définitivement les énergies fossiles ou si elle aboutira à une expansion énergétique. Là où il y a un marché, il y a aussi des profits et, dans les perspectives capitalistes, le changement climatique ne fait aucune différence. En fait, les signes actuels suggèrent que le nouveau visage de l'économie verte reproduit les péchés de l'ancienne : domination de l'économie mondiale par les multinationales du Nord global, mépris des communautés locales du Sud, mise en place de modèles extractivistes et accaparement des terres des peuples autochtones, augmentation éhontée des profits au dépens de millions de gens plongés dans la pauvreté à cause des pics de factures énergétiques. https://newint.org/story/energy/2024/02/15/green-face-old-tricks
Permalink[article]How renewables corporations are exploiting the Global South - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-exploiting-global-south
Permalink[article]How will climate change affect countries’ prospects for economic transformation? MASON, Nathaniel ; ABUDU, Derrick - In : DISASTERS, December 7, 2023 (07/12/2023), 07/12/2023,
Depuis des années, les négociations de la COP tournent autour des transferts internationaux d'argent, et la COP28 n'y déroge pas. Or l'histoire nous rappelle que des "tombereaux d'argent" ne vont pas encore cette fois se déverser pour le développement économique inclusif. Pour preuve, les données mondiales liées à la dette montrent que les flux financiers internationaux entrants ont progressé significativement sur le continent africain dans les années 2010, sans aucune croissance des exportations, de sorte que de nombreux pays africains font désormais face à une crise de leur dette extérieure. Le monde s'accorde sur le fait que le changement climatique aura des impacts positifs sur les prospectives de transformation structurelle vers une transition écologique et une économie verte créatrice d'emplois. Mais dans quels pays ? L'article relève cinq points d'attention au niveau mondial : le rôle de l'agriculture, les effets en cascade des catastrophes naturelles, la valeur fluctuante de la répartition des ressources naturelles, la pression de l'économie verte sur l'accès aux marchés et à la finance, la surenchère des innovations technologiques vertes. https://odi.org/en/insights/how-will-climate-change-affect-countries-prospects-for-economic-transformation/
Permalink[article]L’aide atténue-t-elle l’effet de la vulnérabilité sur la croissance économique dans les petits États insulaires en développement ? NDAMSA, Dickson Thomas - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 59-78
Cet article a pour objectif d’examiner l’efficacité de l’aide publique au développement dans les petits États insulaires en développement (PEID). Il s'interroge sur la contribution de l'aide étrangère visant à l’amélioration de la croissance et si son efficacité est assurée par son rôle stabilisateur sur la vulnérabilité.
PermalinkN°268 - décembre 2023 - L’arnaque verte : oppression, conflits et résistance (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Hommage à Ignacy Sachs, « éco-socio-économiste » du développement/maldéveloppement - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 171-178
Cet article rend hommage à l'économiste Ignacy Sachs, principal promoteur du projet d’écodéveloppement. Il revient sur le travail de ce dernier sur une économie politique du développement pour une économie qualitative sans mal-développement ou sur-développement et sur ses contribution dans cette revue.
Permalink[article]Le parc industriel KIPI révèle le vrai visage sale et destructeur de la transition « verte » de l'Indonésie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 5-12
Cet article met en évidence les contradictions de la supposée transition énergétique, en expliquant comment le parc industriel Kipi, "la plus grande zone industrielle verte du monde", située dans le Kalimantan en Indonésie, conduira en fait à une intensification de l'extraction du charbon dans la région. Dans le même temps, ce projet de plusieurs milliards de dollars menace de s'approprier et de détruire les moyens de subsistance et les espaces de vie dont dépendent les communautés locales, aussi bien sur terre qu'en mer. Ces communautés autochtones sont en première ligne pour résister à l'installation du parc industriel et défendre leurs terres et leurs conditions de vie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Le statut politique des petites économies insulaires a-t-il une influence sur leurs performances de développement ? HOARAU, Jean-François - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 17-34
Cette étude comparative analyse le lien entre le degré d'autonomie de quatre-vingt territoires insulaires et leur développement économique et social.
Permalink[article]Les stratégies paysannes entre riz et soja, productions et perceptions. L’exemple de Cachoeira do Sul/RS, Brésil - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Depuis le début du XXe siècle, la riziculture s’est accrue en surface et en poids économique dans le sud du Brésil, là où les terres et l’économie sont favorables. Cachoeira do Sul, district de la dépression centrale de l’État du Rio Grande do Sul, est la capitale nationale du riz, qui a pourtant des difficultés à maintenir son niveau de production face au soja. Pour comprendre les enjeux de cette relation entre la céréale et la légumineuse, l'article se découpe en deux parties : la première traite des enjeux spatiaux et tient compte des effets de localisation, d’accès à l’eau et des structures foncières pour expliquer les répartitions culturales et les choix techniques ; la seconde traite des enjeux identitaires qui interrogent la vocation historique rizicole de la région confrontée à des mutations agricoles et économiques majeures. https://journals.openedition.org/confins/55614
Permalink[article]Recyclage : les entreprises sociales et solidaires face à un marché de plus en plus concurrentiel - In : THE CONVERSATION, 16 novembre 2023 (16/11/2023), 16/11/2023,
Dans les années 1990, en France, naissaient les entreprises de l’Économie sociale et solidaire (ESS), spécialisées dans le recyclage. Dans les années 2000, la France a élargi son modèle de collecte-revalorisation-réemploi solidaire avec ses premières ressourceries. Depuis, ces organisations de l’ESS collectent, réemploient et valorisent les déchets qui proviennent soit des dépôts des particuliers soit des déchetteries. Or ce contexte a incité des sociétés commerciales, hors du champ de l’ESS, à se saisir de ce marché généré par l’essor du "business écologique" ou économie verte, telles les plates-formes d’achat-vente de vêtements d'occasion en ligne. Ces stratégies contribuent à l’appauvrissement des acteurs de l’ESS présents sur ce marché, ce qui a conduit à la fermeture de nombreuses ressourceries. https://theconversation.com/recyclage-les-entreprises-sociales-et-solidaires-face-a-un-marche-de-plus-en-plus-concurrentiel-217205
Permalink[article]L’État en développement et le nouvel “Instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale” - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 11-31
L’article aborde du point de vue de l’État en développement l’"Instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" et les évolutions du droit international de la mer qu’il comporte. Le maintien de la diversité biologique marine éloignée pour elle-même ou en situation d’être exploitée représente un domaine original du droit international du développement qui implique une coopération forte dédiée aux transferts de connaissances scientifiques et de technologies marines. (Résumé d’éditeur).
PermalinkN°203 - 2023/3 - Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers (Bulletin de MONDES EN DEVELOPPEMENT) / Hubert GERARD
Permalink[article]Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers : Présentation BOUALLEGUE, Olfa - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 7-10
Cet article présente les articles du dossier qui visent à favoriser l'émergence et adaptation d'approches transversales pour aborder la terre et la mer comme deux entités indissociables.
Permalink[article]"Nous appelons à une économie post-croissance, qui ne garderait que ce qui est vraiment essentiel", déclarent des chercheurs européens ALVAREZ, Conception - In : NOVETHIC, 22 octobre 2023 (22/10/2023), 22/10/2023,
"La croissance verte est un mythe", ce ne sont pas les propos de militant·es anticapitalistes mais d'une équipe de chercheur·ses, animée par Jefim Vogel et Jason Hickel. Cet article relate en entretien avec Jefim Vogel, chercheur à l’Université de Leeds, dont l'étude conclut que climat et croissance sont incompatibles, détruisant ainsi le mythe de la croissance verte. Selon cette étude publiée en septembre 2023, même les pays qui ont réussi à réduire leurs émissions tout en augmentant leur PIB, comme la France, n’atteindraient la neutralité carbone que dans 220 ans en moyenne. Le découplage absolu entre croissance et émissions de gaz à effet de serre à l'œuvre dans 11 pays à revenus élevés n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Jefim Vogel prône une société post-croissance, i.e. une économie où les entreprises et les marchés privés peuvent encore jouer un rôle, à condition de s'orienter structurellement vers la réduction des impacts environnementaux et l'amélioration du bien-être plutôt que la recherche du profit. https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/mythe-de-la-croissance-verte-nous-appelons-a-une-economie-post-croissance-qui-ne-garderait-que-ce-qui-est-vraiment-essentiel-151806.html
Permalink[article]Questionner les objectifs de développement durable ST-GEORGES, Jade ; LAROCHE, Geneviève ; LAMINE DOUMBOUYA, Mohamed - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2023-3 (15/10/2023), N°253, P. 7-174
En août 2015, les 193 membres de l'Organisation des Nations Unies approuvaient les dix-sept Objectifs de développement durable (ODD), qui constituaient une nouvelle feuille de route pour orienter les efforts des Etats membres, des organisations internationales, ainsi que des organisations non gouvernementales en matière de développement. Depuis, ces ODD ont été remis en question par un nombre croissant de personnes et d'organisations et ces critiques révèlent des incohérences internes et des angles morts. Ce numéro spécial propose un dialogue entre différentes voix qui, en s'intéressant à l'un ou à l'autre des ODD, permettent de prendre du recul sur cet agenda. Les auteur·es des articles font une lecture critique et constructive des ODD afin de préparer la prochaine feuille de route pour 2030. Ces critiques remettent en cause l'universalité des ODD et leur vision anthropocentrique et utilitariste de la nature et des autres formes de vie sur la paix, perpétuant ainsi la dichotomie entre nature et culture. Certains ODD comme l'ODD 16 sur la paix ne sont guère pris en compte (exemple du Cameroun) ; en Amérique latine l'ODD 4 sur l'éducation s'appuie trop sur des exemples étrangers ; les personnes handicapées sont laissées de côté par les ODD. Enfin leur mise en œuvre révèle des contradictions entre les gouvernements et les administrations locales (exemple du Canada). Au total, l'influence de l'Agenda 2015 ne paraît pas très hégémonique. https://journals.openedition.org/ried/9118
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