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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Les nouveaux pays industrialisés JUDET, Pierre, - PARIS : EDITIONS OUVRIERES, 1981, 175 P.
Les rapports entre les pays du Nord et les pays du Sud doivent prendre en compte actuellement le redéploiement industriel, le nouvel ordre international, les matières premières, la satisfaction des besoins fondamentaux, les migrations de travailleurs. Dans la nouvelle organisation industrielle du monde interviennent des mutations technologiques, la transformation des marchés, le rôle de l'Etat, les formes de gestion des travailleurs.
Le tourisme est l'image même de la domination du Nord sur le Sud qui sert de lieu d'évasion et de spectacle. Il faudrait promouvoir un autre tourisme qui créerait des relations de coopération et d'échanges avec les populations locales et favoriserait leur propre développement.
Manuel D'O est un travailleur brésilien, mort en 1969. Militant dévoué à la cause de ses semblables, les ouvriers pauvres et exploités du Nordeste brésilien, son témoignage oral a été recueilli par ses compagnons pour former ce livre.La période couverte est de cent ans, depuis les années 1880 à la fin du XXième siècle. Peu à peu, les ouvriers, les Noirs, les métisses vont refuser leur condition d'esclaves au service du grand capital. Avec la révolte des travailleurs, les syndicats vont s'implanter, leviers pour une société plus juste.
Dans cet ouvrage de 1980, l'auteur dresse le bilan critique de dix années de formation féminine menée au Niger. Cette action, appelée animation féminine, a des résultats dans des domaines comme la santé ou l'élevage. Elle est à donner en exemple aux autres pays africains où la femme est très souvent laissée pour compte. Récits d'expériences, modules de formation de cadres nationaux, résultats d'enquête émaillent les propos de l'auteur.
Les stratégies de l'écodéveloppement visent le dépassement du maldéveloppement en recherchant une harmonisation des objectifs socio-économiques et écologiques. Pour être opérationnelle, l'approche de l'écodéveloppement nécessite une remise en cause des styles de vie, de consommation, des choix techniques, de la gestion des ressources et des structures institutionnelles.
Les marchés mondiaux de matières premières conditionnent largement les moyens de financement du développement des pays pauvres. L'auteur analyse les mécanismes et les acteurs des marchés libres, à travers divers systèmes de régulation, mettant en lumière les limites du jeu libéral de l'offre et de la demande.
Réflexion philosophique sur le développement pour dénoncer la culture de l'opulence caractéristique de l'Occident. L'auteur prône le développement sur l'expérience et la réalité vécue, sur la mobilisation interne. Il appelle à la solidarité réelle des pays occidentaux.
Cet ouvrage, évaluation synthétique du "développement participationniste", décrit et compare, plus que des cas concrets, des types de participation populaire.
La première partie, consacrée à la participation suscitée en Afrique, étudie les aspects historiques et doctrinaux des deux grands types de participation : le développement communautaire qui caractérise plutôt les pays influencés par les Anglo-Saxons ; l'animation rurale qui a la préférence des pays ex-colonisés par la France ou la Belgique. Les interventions sont évaluées en fonction des caractères spécifiques des sociétés africaines et des tendances et perspectives sont dégagées.
La seconde partie, compte tenu de la nature très différente du milieu rural en Amérique latine, est consacrée surtout aux formes de participation volontaire sur ce continent : analyse des caractères communs des groupes et institutions de participation volontaire, aperçu sur leurs activités et leur fonctionnement. Un chapitre étudie aussi les programmes et modèles de participation suscitée. Une évaluation des perspectives conclut également cette partie.
La dernière partie traite du rôle de la recherche pour le développement participationniste et de ses liens avec l'action de développement. Elle insiste sur la nécessité d'une analyse des institutions.
L'auteur veut faire comprendre la logique interne des efforts continus accomplis par la Tanzanie pour réduire l'écart qui la sépare de son ambitieux projet de société socialiste, moderne et africaine. Il présente d'abord de manière globale, les difficultés des pays africains à faire des choix, après les indépendances, puis le projet "Ujamaa". Il détaille ensuite les priorités du développement, les choix de relations inter-africaines et les orientations de coopération.
Les auteurs analysent les problèmes de santé dans les pays du Tiers-Monde à travers l'expérience réussie du Niger. Celle-ci, de par son efficacité prouvée, peut être transférée à d'autres pays surtout en Afrique au Sud du Sahara. Il suffit pour cela d'utiliser les mêmes méthodes et les mêmes moyens. Ces méthodes sont l'information, l'éducation et la formation professionnelle des cadres : hygiénistes-secouristes, infirmières, sage-femmes, agronomes, médecins nutritionnistes, pédagogues, psychologues, éducateurs, économistes, démographes, animateurs ...
Les résultats exceptionnellement bons obtenus au Niger sont le reflet de la responsabilisation et de l'implication de la population locale dans ce projet.
Cet ouvrage présente à travers un récit vivant les problèmes de l'exode des jeunes ruraux. On voit qu'ils ont reçu une bonne éducation au village, mais cela ne convient pas toujours à leur nouvel environnement et ils se sentent déracinés dans les grandes villes d'Afrique ou en Europe.
La production est la première activité économique qui nécessite du travail, du capital et un lieu de production: l'entreprise. Cette production génère des biens et des revenus qui sont répartis et utilisés différemment selon les individus. Les administrations, ministères, banques, influent de manière très significative sur l'économie nationale. La régulation d'une économie, indispensable, pose des problèmes et une société nouvelle reste encore à inventer.
Le Tiers-Monde n'est pas à nos portes, mais dans nos murs. De notre capacité à l'intégrer résultera le réglement ou non de l'enjeu majeur de cette fin de siècle. Cet ouvrage tente de clarifier la situation des travailleurs étrangers en France. Il ne se borne pas à dresser un bilan statistique, il étudie aussi en profondeur les mécanismes d'accueil, d'intégration, les conditions de logement, le processus d'adaptation, la politique ou l'absence de politique de l'administration le rôle des syndicats, des pouvoirs publics et des organismes d'aide sociale.
L'auteur a tenté de répondre à une question qui est au centre de nombreux débats, encore aujourd'hui : comment les Français voient-ils le tiers-monde ? 1250 personnes ont été choisis dans 5 régions de France et ont subi une interview de 1h30-2h. Les résultats montrent l'image que les Français ont des pays du Sud et du sous-développment, les raisons qu'ils donnent au sous-développement et au développement et les solutions qu'ils préconisent.
Les paysans algériens ont été traumatisés par la guerre et par les déplacements massifs de population qu'elle a entraînés. Leur insertion dans le développement de l'Algérie est un des problèmes de l'Etat algérien. L'auteur étudie ces déplacements que connut l'Algérie vers la fin de la guerre d'indépendance : "nettoyages", "resserrements" et "concentrations locales de population". Il a pour cela procédé à des enquêtes minutieuses.
L'auteur, à travers l'étude de textes écrits, mais aussi des rencontres avec des gens bien informés, fait comprendre l'évolution et les difficultés du Mexique. Il montre le rôle que peut jouer le secteur public dans le développement économique et sur les limites concrètes auxquelles se heurte l'intervention de l'Etat.
Cet ouvrage s'attache à définir les mesures susceptibles de promouvoir un développement viable. Il insiste notamment sur le rôle catalyseur de l'Etat s'agissant de la stimulation du développement économique. Ce développement peut être d'abord stimulé par des interventions destinées à favoriser l'esprit d'entreprise en développant par exemple les moyens de communication et ensuite par la fonction qui, assumée par l'Etat, consiste à amortir les pressions par l'élimination de goulots d'étranglement tels que les carences de l'enseignement. L'intervention du capital étranger devrait aussi suppléer à l'action de l'Etat national en orientant ses investissements vers des secteurs d'activité laissés en friche par l'Etat. Ce dernier répugne bien souvent à faire un effort d'investissement dans toutes les régions et sphères d'activité, privilégiant telle zone plutôt que telle autre. Cette répartition différentielle de l'action de l'Etat débouche généralement sur une paralysie des secteurs délaissés par celui-ci, de sorte que l'entrée en jeu du capital étranger peut en définitive compléter l'action par trop circonscrite de l'Etat national.
Cet ouvrage est une réflexion générale sur les problèmes de ce temps, sur les relations pays pauvres - pays riches. L'auteur prône une nouvelle civilisation.
La faim n'est pas une fatalité. Seul l'homme en est responsable. Ce livre souligne d'abord l'universalité du phénomène en dévoilant tous les tabous de nos sociétés vis-à-vis de cette réalité, ainsi qu'en expliquant les différents aspects du phénomène. Une distribution régionale de la faim est présentée dans la deuxième partie ; puis sont énoncées les différentes stratégies de lutte contre la faim, depuis la recherche scientifique jusqu'à la politique économique des grandes puissances.
L'auteur présente d'abord un historique des trois siècles de colonisation, décrivant la situation des noirs, les diverses rébellions. Il décrit ensuite le régime politique, le rôle de l'oligarchie et du caudillo, puis le développement des luttes au XIXe siècle, avec l'industrialisation. Dans les derniers chapitres, il soulève les problèmes de demain.
