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[texte imprimé]Le pouvoir politique : Conceptions, pratiques et mutations, de l’Europe à l’Afrique PRATVIEL, Emilie, - PARIS : FORUM DE DELPHES, 2009, 49 P.
"Dans le cadre du projet "Quelles gouvernances au Nord et au Sud ?", le Forum de Delphes mène depuis 2007 un travail de recherche/action comparatif sur le concept de gouvernance. Les questions relatives au pouvoir en constituent le cœur. Ce cahier vise à réfléchir au pouvoir politique en général, mais également à ses spécificités et mutations en Afrique et en Europe. Il aborde les thèmes de la crise du pouvoir en Occident, des effets de son implantation sous sa forme "moderne" en Afrique et des apories des politiques d’aide au développement. Il se veut un outil synthétique et pédagogique, à destination des acteurs du développement mais également de toute personne s’interrogeant sur les questions du pouvoir". (D'après le résumé d'éditeur).
[outil pédagogique] : dossier, livret pédagogique La décentralisation expliquée à celles et ceux qui ne sont pas sûrs de s’y intéresser... Forum de Delphes, - PARIS : FORUM DE DELPHES, 2008, 62 P.
Après des siècles de centralisme et de ce que les politologues de cet ouvrage qualifient de "démocratie féodale", les citoyens français semblent accéder à une nouvelle prise sur la vie politique et civique de leur quotidien grâce à la mise en place progressive d'une décentralisation. Document de vulgarisation destiné aux jeunes, cet opuscule vise à éclaircir quelques idées sur ce processus à l’œuvre.
Public :
[texte imprimé]Quelles gouvernances au Nord et au Sud ? Rapports au pouvoir CHALVIDAN, Pierre-Henri, MAPPA, Sophia - PARIS : FORUM DE DELPHES, 2008, 58 P.
"Depuis sa création, une des préoccupations centrales du Forum de Delphes est le décalage entre, d’un côté, les politiques de développement conçues par l’Occident et les actions qui en découlent et, de l’autre, les réalités sociales et culturelles des pays bénéficiaires et les résultats de ces actions. Dans la période actuelle, marquée entre autre par la crise du politique au niveau national et européen, les acteurs impliqués dans les politiques d’aide au développement cherchent à comprendre les effets mitigés de ces actions. Le projet "Quelles gouvernances au Nord et au Sud ?" s’est donné pour objectif de former et de sensibiliser les acteurs sociaux et les décideurs politiques d’Europe et d’Afrique de l’Ouest au rôle de la gouvernance dans la lutte contre la pauvreté en ayant tenu compte des différents niveaux -local, régional, national et international-, des cultures et des acteurs. La mise en commun de ce travail, dans le cadre d’un réseau d’associations et de centres de recherche européens et africains partenaires du projet, a permis d’élaborer collectivement un questionnement critique du concept de gouvernance, des rapports au pouvoir que cela induit et des dynamiques et échecs des actions qui en découlent." (Résumé d'éditeur).
[texte imprimé]Le défi culturel des formations BOZONNET, Charlotte, - PARIS : FORUM DE DELPHES, 2005/09, 53 P.
La formation se veut, aujourd'hui, un outil majeur de développement. Une des préoccupations centrales du Forum de Delphes est le décalage entre, d'un côté, les actions de développement conçues par l'Occident et de l'autre, les réalités sociales et culturelles des pays où ces actions sont menées et leurs résultats. Le projet "cultures et formations" s'est donné pour objectif de sensibiliser les acteurs des formations, au Nord comme au Sud, aux différences socioculturelles entre l'Europe et l'Afrique pour améliorer l'impact de leurs actions. Le dossier rassemble des fiches de capitalisation d'expériences, des analyses établies à partir d'informations recueillies au Burkina-Faso auprès des acteurs et bénéficiaires des formations. Elles ont permis d'élaborer un questionnement critique des formations, à la fois sur les méthodes et sur les contenus. Une attention particulière a été portée aux formations destinées aux femmes, dans les domaines de la santé (planification familiale, Sida) et du commerce de l'artisanat. Cette critique s'inscrit dans une dynamique positive de changement.
Au sommaire : les formations, un miroir des rapports Nord-Sud ; des formations venues d'ailleurs ; comment apprendre les uns des autres ? Le but est ici de questionner les formations et comprendre leurs limites pour en faire de véritables lieux de concertation et d'échanges entre acteurs du Nord et du Sud.
Public : Enseignant / animateur
Cette communication entreprend de rendre compte des raisons du sous développement en Afrique à partir d'une analyse micro-économique, c'est à dire à partir d'un modèle qui présuppose que la rationalité individualiste et utilitariste de l'homo-oeconomicus est au fondement du lien social, de sorte que la primauté de la communauté sur l'individu affirmée par les anthropologues s'agissant des sociétés holistes est battue en brèche au profit de la vision contractuelle et "atomiste" des rapports sociaux. Cette tentative d'explication a d'abord pour point de départ une vision normative de la rationalité, définie comme maximisation égoïste des profits, et ensuite des hypothèses de travail foncièrement contradictoire vu qu'il est soi-disant question d'une société communautaire où pourtant l'altruisme d'un individu se heurte à la convoitise égoïste de ses congénères. Selon la perspective de l'auteur, le sous-développement procèderait du fait que le comportement prodigue d'une minorité altruiste à l'égard d'une majorité de parasites égoïstes aurait en définitive pour effet funeste d'entraver le développement, le "take off", dans la mesure ou l'entretien des égoïstes par les altruistes est à la source de l'apathie des premiers pouvant "se contenter de ne rien faire pour en profiter".
La perspective du marché unique de 1993, voyant la consolidation d'un ensemble européen uni, impose aux économies maghrébines une redéfinition de leurs stratégies économiques et commerciales vis-à-vis du "colosse" éuropéen qui, dans un contexte marqué par le démantèlement du bloc soviétique, risque de privilégier ses rapports avec l'Est au détriment de ses relations avec la Méditerranée du sud.
Accueillant plus de trois millions d'émigrés maghrébins et constituant le principal fournisseur du Maghreb en technologie, l'Europe représente en fait la clé de voûte sur laquelle repose l'édifice économique du Maghreb, et ce d'autant plus qu'elle intervient dans plus de 60% des échanges avec les pays du sud de la Méditerranée.
Or, la logique protectionniste conduite par l'Europe en matière d'agriculture, la libéralisation des échanges pour les produits industriels, auxquelles s'ajoute la concurrence des pays de l'Est dans le domaine des hydrocarbures sont à l'origine, par les changements d'orientation qu'elles impliquent, d'une volonté de la part des pays du Maghreb de dépasser les antagonismes qui les divisent afin de pouvoir mieux affronter les difficultés qu'annonce la constitution d'un espace européen homogène.
Cette volonté de surmonter les clivages qui le scindent s'est traduite par le projet de construire l'Union du Maghreb Uni (UMA).
Une telle union a pour ambition d'harmoniser les économies du Maghreb et de développer une coopération multilatérale (notamment en matière d'utilisation des ressources énergétiques) et vise surtout à donner plus d'envergure au Maghreb, de manière à avoir des relations plus équilibrées avec le partenaire européen.
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